Au moins cinq (5) civils dont deux femmes ont péri dans une nouvelle attaque attribuée aux rebelles ougandais d’Allied Democratic Forces (ADF), perpétrée ce lundi 29 août dans le village de Beu-Manyama, près de la localité de Mamove, à une vingtaine de kilomètres au Nord-est de la cité d’Oicha (territoire de Beni), au Nord-Kivu. Plusieurs personnes sont portées disparues, affirme la société civile locale.
L’attaque a débuté à 14 heures, certaines victimes ont été achevées à la machette et par hache alors qu’elles se rendaient dans leurs champs et d’autres ont été tuées par balles dans leurs parcelles, témoigne Kinos Katuho, responsable de la société civile dans la zone. Il explique que les assaillants sont venus de Maobo et Katerain. A leur arrivée dans l’agglomération visée, ils se sont scindés en deux groupes pour opérer.
« Jusqu’à maintenant, les tirs continuent à se faire entendre dans le village de Beu-Manyama », s’inquiète Kinos Katuho, qui pense que ce bilan pourrait s’alourdir car d’autres personnes ne sont pas encore retrouvées.
Cette attaque intervient après celle qui a coûté la vie à 12 personnes la nuit du vendredi au samedi 27 août dans le village voisin de Mutuweyi, situé à la limite entre les provinces du Nord-Kivu et Ituri. Sur 12 personnes tuées, 5 corps ont été inhumés hier dimanche et d’autres sont encore sur le lieu du drame « car la zone est insécurisée ».
Cela porte à 17 le nombre des personnes exécutées par les combattants ADF dans cette zone en l’intervalle de trois jours.
Yassin Kombi