Les pourparlers se poursuivent actuellement avec les organisations des jeunes de ce territoire. La population exige outre le rétablissement de l'autorité de l'État, la nomination immédiate des nouvelles autorités locales et le désarmement des non originaires armés. Elle a aussi demandé la prise en charge des sinistrés pour les cas d'incendie des maisons , des blessés et le retour des déplacés avant la rentrée scolaire. C'est ce que déclare Martin SUTA Vice-président de la société civile de Kwamouth.
" La délégation a voulu savoir tout simplement ce qui s'est passé durant toute cette période. A notre niveau nous avions prévu quatre points : Genèse de l'événement, la situation sécuritaire, la méfiance de la population à l'égard des autorités locales . La population a voulu qu'au départ des autorités, qu'elles arrivent à mettre en place des dispositions pouvant sécuriser la population de Kwamouth afin de regagner son lieu habituel et de préparer la rentrée scolaire qui s'annonce...notre recommandation en tant que représentant de la population, cette dernière n'a plus confiance aux autorités, qu'on puisse changer l'équipe dirigeante du territoire. Prendre en charge les personnes qui n'ont plus de maisons, dont les maisons ont été incendiées, mettre en place une sécurité pouvant rassurer la population qu'il y a du calme dans le territoire. On a aussi insisté que la force qui est sur place à Kwamouth doit se dépêcher vers la forêt pour désarmer les milices qui sont là", a déclaré Martin SUTA après avoir été reçu par la délégation gouvernementale.
Pour rappel, le VPM de l'intérieur a reçu dans la matinée les autorités coutumières, les autorités religieuses, les membres de la société civile et forces vives et les organisations féminines locales.
Jusqu'alors, aucune communication officielle n'est faite depuis le début des pourparlers.
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Jonathan MESA à Bandundu