38 personnes blessées ont été reçues ce mardi à l’Hôpital CBCA Ndosho, à la suite des manifestations et autres violences qui ont éclaté depuis le 25 juillet 2022, dans la ville de Goma, dans la province du Nord-Kivu. Cette structure sanitaire bénéficie de l’appui du CICR.
« Nos équipes, avec celles de la Croix-Rouge de la RDC, sont mobilisées pour répondre à cet afflux de blessés, aux côtés du personnel soignant de l’hôpital », indique Roman Machover, chef adjoint de la délégation du CICR en République démocratique du Congo (RDC). « Pour faire face au nombre croissant de patients, nous avons également fourni du matériel médical et des médicaments additionnels. ».
Dans un communiqué publié ce lundi après-midi, le CICR dit qu’il est « reste préoccupé par les conséquences humanitaires de ces mouvements de protestation. Il reste par ailleurs attentif au respect de la mission médicale qui demeure cruciale dans de telles situations de violence ».
Il rappelle que « selon le droit international, le personnel et les structures de santé, ainsi que les ambulances doivent être respectés et protégés. Toutes les mesures doivent être prises pour assurer aux blessés et aux malades un accès sûr et rapide aux soins appropriés ».
Pour le contexte, présent dans la province du Nord-Kivu depuis 1993, le CICR fournit protection et assistance aux victimes de conflits armés et d'autres situations de violence. Il appuie plusieurs structures médicales qui reçoivent et stabilisent les personnes blessées par armes. Les blessés les plus graves sont transférés à l’hôpital Bethesda CBCA Ndosho à Goma, où le CICR déploie un programme de chirurgie de guerre.