L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) « condamne fermement l’usage disproportionné de force que la police a fait ctre les militants de l’ECIDE qui étaient en sit-in hier aux abords du Palais du peuple » vendredi. L’organisation exige une enquête judiciaire crédible et des sanctions sévères contre les auteurs de ces faits ».
Une violence injustifiée et disproportionnée, a dénoncé Devos Kitoko qui évoque une trentaine de blessés dont cinq graves. « Un combattant a vu ses jambes broyées par balle. Il est à l’hôpital. Un autre à une balle dans sa jambe. Les médecins se battent déloger cette balle. Nous condamnons cette barbarie injustifiée contre les militants pacifiques ».
Les militants de l’Ecide « réclament le consensus, le compromis, des discussions directes entre parties prenantes au processus avant les discussions sur la loi électorale », a ajouté Devos Kitoko.
« Le monde a vécu au grand jour ‘’l’état de droit’’ prôné par M. Félix Tshisekedi. Ses policiers, militaires et milices ont décidé d’agresser les militants de ECiDé, de tirer à balles réelles sur eux et de saccager le siège de notre parti. Inacceptable », a dénoncé pour sa part Martin Fayulu avant d’ajouter: « Nous ne laisserons personne prendre en otage le peuple congolais ».
Les débats sur les réformes électorales sont au point mort à l’assemblée nationale. L’opposition exige un minimum de consensus avant d’avancer dans le processus. Le FCC de Joseph Kabila a même boycotté les plénières réservées à cette matière.