RDC : le ministre de la santé lance le projet du renforcement des systèmes de santé post-Ebola en Equateur

Jean-Jacques Mbungani lors du lancement du projet de renforcement des systèmes de santé post-Ebola en Equateur
Jean-Jacques Mbungani lors du lancement du projet de renforcement des systèmes de santé post-Ebola en Equateur

Le ministre de la santé publique, hygiène et prévention, Jean-Jacques Mbungani, a lancé, samedi 16 avril dernier, à Mbandaka dans la province de l’Equateur, le projet de renforcement des systèmes de santé post-Ebola.

Ce projet de réponse multisectorielle post-Ebola issu de deux protocoles d'accord signés entre l'Unité de Gestion du Projet de développement du système de santé (PDSS) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour un montant d'environ 4 millions de dollars et avec l'UNICEF pour un montant de 6 millions de dollars.

« Les activités que j'ai l'honneur de lancer ce jour s'inscrivent dans le cadre du financement de la banque mondiale, à travers son unité de gestion, le REDISSE IV, qui est un projet régional de renforcement des systèmes de surveillance des maladies en Afrique centrale. Elle couvre un montant d'environ 10 millions de dollars et sera exécuté par les partenaires traditionnels du ministère de la Santé, 40% par l'OMS pour les aspects de la surveillance épidémiologique dans les zones de santé et 60% par l'UNICEF sur les aspects de la prévention et contrôle des infections, de l'eau, l'Hygiène et l'assainissement dans les mêmes zones », a dit le docteur Jean-Jacques Mbungani.

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Ce projet servira également au renforcement de la surveillance épidémiologique afin de dépister précocement les épidémies et renforcer la prévention, le contrôle des épidémies dans les 18 zones de santé de la province de l'Equateur, mais aussi dans certaines zones des provinces voisines, de Mai-ndombe, la Tshuapa, le Sud-Ubangi et la Mongala pour leur proximité avec l'Équateur.

« Selon les accords signés avec les partenaires précités, les activités de la surveillance vont durer 6 mois et celles de la prévention 12 mois, à l'issue desquelles des supervisions tant du niveau central que de la Direction provinciale devront rassurer la mise en œuvre exacte dans les normes et directives du secteur », a expliqué le ministre de la santé. 

Ce projet contribuera également à la réduction des infections associées aux soins à travers la construction d'installations d'eau, d'hygiène et d'assainissement dans les formations sanitaires, mais aussi dans certaines communautés affectées et à risques, selon le ministère de la santé.

Thérèse Ntumba