L’Imprimeur Graphique Décor et concept (Gradeco) a porté plainte contre Eddy Mwanza Idin’Aminye, directeur de cabinet du ministre de l’EPST, et contre les conseillers ainsi que le comptable du même ministère. Le procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe est saisi pour faux commis en écriture. ACTUALITE.CD fait écho de cette plainte dans l’article repris ici. Cet article a donné lieu à une réaction d’Eddy Mwanza Idin’Aminye que la rédaction publie ci-dessous:
DROIT DE RÉPONSE À UNE SÉRIE DE FAUSSES INFORMATIONS SUR LE PROFESSEUR EDDY MWANZO
Monsieur Eddy MWANZO IDIN’AMINYE, Professeur Ordinaire de Droit à l’Université de Kinshasa, actuellement Directeur de Cabinet du Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), dont je suis Conseil, mecharge de vous adresser la présente en guise de son droit de réponse à votre article publié sur votre site internet hier, où il est nommément cité.
En effet, mon Client, en tant que Directeur de Cabinet du Ministre de l’EPST, n’est pas gestionnaire des fonds dans ce Ministère. C’est à tort et sans la moindre preuve que son nom est cité dans une série d’infox relayée et distillée notamment par votre journal.
Aussi, mon Client a appris par la voie de votre site internet qu’il y aurait une plainte à sa charge déposée au Parquet Général de Kinshasa/Gombe, le citant nommément dans le concerne.
Mais dans le narratif des faits dans ladite plainte, il n’est démontré nulle part son degré de participation dans le prétendu faux en écriture et son usage. Et il ne comprend toujours pas pourquoi son nom est repris dans cette plainte.
Pour votre gouverne, Monsieur l’éditeur, le mobile de faux en écriture et de son usage est l’intention de nuire ou de frauder. Où serait alors cette intention de nuire ou de frauder dans le chef de mon Client ?
Mon Client n’a été mêlé ni de près ni de loin dans l’achat des quelconques matériels ou dans l’établissement d’une facture préformât auprès de l’entreprise Gradeco. Les démarches, ayant trait à l’organisation de ce tournoi des enfants, ont commencé bien avant que Monsieur Eddy MWANZO devienne Directeur de Cabinet. Et quand le tournoi a eu lieu, ça ne faisait qu’une semaine que le Professeur était devenu Directeur de Cabinet.
Ainsi, la présomption d’innocence étant un droit garanti à tout citoyen par la Constitution de la République Démocratique du Congo, mon Client se réserve le droit de saisir également les instances judiciaires pour imputations dommageables et dénonciation calomnieuse contre quiconque s’impliquerait dans cette campagne tendant à ternir son image de marque, sans la moindre preuve.
À cet effet, mon Client, le Professeur Ordinaire Eddy MWANZO, dont l’honnêteté et la rigueur ne sont plus à prouver (prière de vous renseigner auprès de ses étudiants ou anciens étudiants), qui a pleinement confiance à la justice de son pays, reste serein et calme. Il est prêt à démontrer sa candeur devant les instances judiciaires.
S’étant toujours battu contre les antivaleurs, il tient à fixer l’opinion qu’il n’est ni de près ni de loin impliqué dans un quelconque détournement des deniers publics, de faux en écriture ou d’usage de faux.
Le Professeur comprend et connais bien ses pourfendeurs qui sont derrière cette campagne de dénigrement contre sa personne ; ce, pour ternir son image de marque et empêcher sa montée professionnelle fulgurante. Au moment opportun, il citera leurs noms.
Comme le disait d’ailleurs Léonard de Vinci : « Tout obstacle renforce la détermination. Celui qui s’est fixé un but n’en change pas », le Professeur MWANZO rassure par la mêmeoccasion le public que ce coup monté par ses détracteurs ne le découragera pas à continuer à servir la Nation congolaise.
De ce qui précède, en tant que son Avocat Conseil, nous venons vous adresser le présent droit de réponse et de le publier, avec son titre et toutes ses parties, conformément à la Loi qui régit la presse en République Démocratique.
Pour le Professeur Eddy MWANZO
Son Conseil
Maître Victor EBENYA MOLONGI