Gims: « Grâce à nos connexions, nous pensons amener à Kinshasa plusieurs artistes de grande renommée »

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Gims et Dadju ont été reçus par Félix Tshisekedi dimanche à la Cité de l’Union africaine, à Kinshasa. Les deux chanteurs ont été faits ambassadeurs de la rumba congolaise, fraîchement inscrite par l’UNESCO sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Ils ont reçu leurs passeports diplomatiques et promettent leur implication pour le rayonnement culturel de la RDC.

« Nous avons une carte à  jouer en tant qu'ambassadeurs de la Rumba au moment où notre pays et sa musique sont immortalisés par l'UNESCO », a déclaré Gims.

Les deux frères veulent également s’investir dans l’installation des studios d’enregistrement moderne en RDC: « Il n'est pas normal que Kinshasa et Lubumbashi, deux grandes villes francophones, manquent ces genres d'infrastructures  culturelles », a ajouté Gims qui pense aussi aux festivals: « Grâce à nos connexions, nous pensons  amener à Kinshasa plusieurs artistes de grande renommée au pays ».

Cette annonce tombe au moment où le natif de Kinshasa est au coeur d’une polémique. Certains de ses admirateurs congolais ont peu apprécié ses mots doux en vers sa deuxième patrie, la France, lui qui n’a pas encore la nationalité française. 

« C'est l'un de mes plus grands regrets. Tous mes souvenirs sont en France : je suis né à Kinshasa mais je suis arrivé ici à 2 ans. Je suis français dans l'âme, dans le cœur. Il me manque le papier officiel. Mais ça, ça ne dépend pas de moi. Apparemment le refus est lié à un délit que j'aurais commis quand j'étais mineur. Mais mon casier est vierge. Je referai une demande de nationalité. Je suis quelqu'un de très patient, pas du genre à baisser les bras », disait-il dans une interview accordée au JDD, en France.

Et d’ajouter: « Je suis un drapeau français à moi tout seul. Quand je voyage au Qatar, aux États-Unis… je me présente comme un artiste français. Pas congolais. J'ai rencontré des élèves américains qui apprennent le français en étudiant mes chansons ».

Est-il que Gims et Dadju ont propulsé davantage le lingala dans leurs chansons sur la scène francophone. Dadju a d’ailleurs multiplié des collaborations avec des chanteurs congolais, lui qui se présente toujours comme « mwana mboka ».