Les termes de référence auxquels la RDC a souscrit en acceptant d’organiser les 9e jeux de la Francophonie est strict au sujet de l’hébergement des participants et leurs accompagnateurs. Il faut un site unique, accueillant, sécurisé, et offrant une gamme complète de services afin de favoriser et de privilégier les échanges. Et cela concerne également la restauration qui « devra faire l’objet de soins particuliers pour respecter les habitudes alimentaires de chacun et s’adapter aux horaires des compétitions et des concours, pouvant débuter aussi tôt que 6 h et se terminer aussi tard que 23 h ».
Après avoir abandonné l’option de l’érection de 12 immeubles sur le site du stade Tata Raphaël, le Comité National des Jeux de la Francophonie (CNJF) privilégie l’option « Maisons préfabriquées ». Cependant, compte tenu du temps restant un plan B est soigneusement étudié.
« Ça va nous inquiéter moins, parce que les infrastructures sont-là. Cela sera bénéfique pour la jeunesse congolaise. Nous allons investir pour équiper les homes, renforcer le système d’eau et de l’électricité, le fibrage pour Internet, réfectionner la piscine, le terrain de football, etc. », a dit à ACTUALITE.CD Isidore Kwandja Ngembo, directeur du comité national de 9e jeux de la Francophonie (CNJF).
Il faudra dans ce cas résoudre l’équation de la distance et du trafic entre le village et les lieux des compétitions.
« La distance n’est pas un problème. Nous en avons parlé avec les experts du CIJF. Pour les jeux Olympiques au Japon, les athlètes faisaient jusqu’à plus d’une heure de trajet (…). Nous allons prendre des mesures pour réserver. C’est dix jours. Nous devons être patients et accueillants. Ces gens sont nos ambassadeurs », a t-il ajouté.
Dans tous les cas, il est optimiste: « Je travaille sur les deux options. On attendra la décision de l’autorité, mais moi j’avance ».
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