Qui va succéder à l’équipe de France vainqueur de l’édition 2017 de l’épreuve de basket-ball féminin aux Jeux de la Francophonie? Si cette question est légitime, celle de savoir où sera organisée cette épreuve l’est encore davantage. A ce stade, la salle censée abriter cette compétition est encore un projet à 7 mois du lancement de cette fête de la jeunesse francophone à Kinshasa.
Dans le guide de candidature présenté par le Comité International des Jeux de la Francophonie (CIJF), organe subsidiaire de l’OIF, tout est clair: Tous les sites doivent disposer de l’équipement nécessaire pour accueillir l’activité sportive prévue. La RDC devait, en déposant sa candidature, présenter des fiches techniques renseignant sur l’équipement technique et matériel sportif disponible ou prévu. C’est ce qui a été fait.
Il faut aussi des installations dites auxiliaires, comme le nombre de vestiaires, l’accès ou la proximité d’un stationnement.
Pour ces jeux, le basket-ball féminin est une fois de plus retenu comme discipline. Pour ce faire, le CIJF est formel: Il faut deux salles de compétition conformes aux normes de la Fédération internationale de basket-ball (FIBA) avec terrain d’échauffement proche. De plus, il faut au minimum deux terrains d’entraînement.
Côté congolais, on reste confiant: « Je suis allé visiter. J’ai rencontré des ingénieurs qui travaillent sur le projet. Ils m’ont dit que jusqu’à ce jour nous ne sommes pas encore dans la phase critique », a dit à ACTUALITE.CD Isidore Kwandja Ngembo, directeur du comité national de 9e jeux de la Francophonie (CNJF).
Tous les contrats ou presque ont été refaits à cause notamment d’un problème de surfacturation: « Ces entreprises attendent la finalisation du nouveau contrat. Elles attendent qu’elles soient payées et elles vont reprendre le travail ».
Isidore Kwandja Ngembo, qui n’a que deux mois à la tête du CNJF, est toujours confiant: « La fondation est déjà faite derrière le stade des Martyrs. Les ingénieurs disent que dans deux ou trois mois ils pourront livrer. Le gros, c’est la fondation ».
Du côté du CIJF, l’exigence est au maximum: chaque lieu est censé disposer d’installations adaptées pour effectuer des contrôles anti-dopage, ainsi que d’installations permettant le dépôt temporaire et sécurisé de l’équipement sportif des compétiteurs ainsi que leurs affaires personnelles. En plus des infrastructures sportives de compétition, il doit y avoir celles réservées aux entraînements. Elles doivent respecter les normes des fédérations sportives internationales.
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