RDC: la Journée Nationale de l'Arbre en présence de délégués du Global Center For Adaptation

Olivier Mushiete, DG de l’ICCN
Olivier Mushiete, DG de l’ICCN

La Journée Nationale de l'Arbre est célébrée ce dimanche 5 décembre au Parc de la N'Sele. Placée sous le thème « maintenir l'équilibre climatique par la plantation d'arbres est une affaire de tous », cette manifestation est pilotée par la Vice-Primature et Ministère de l'Environnement et Développement Durable (VPMEDD).

A cette occasion Olivier Mushiete, directeur général de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), s’est confié à ACTUALITE.CD.

« La journée internationale de l’arbre, c’est une journée particulière pour nous. Je suis planteur d’arbres avant toutes choses. Nous recevons une délégation de cinq personnes du Global Center For Adaptation. C’est un des appendices de la convention cadre de Nations unies pour le changement climatique (CNUC). C’est suite au travail diplomatique réalisé par la VPM Ève Bazaiba à l’occasion de la COP 26 ». 

Le programme est très chargé: « Trois sites seront visités. Il y a d’abord le domaine de la N’Sele, dans la plaine alluviale du fleuve Congo. C’est un territoire qui se trouve dans le patrimoine de l’ICCN. Il y a là des opérateurs qui mènent des activités agricoles et d’agroforesterie ». 

L’équipe se rendra également sur le site du puis de carbone agroforestier Ibi Bateke.

« C’est jusqu’à présent le seul projet forestier de la RDC enregistré comme projet de développement propre à la CNUC ». Pour rappel, ce projet vise à approvisionner de façon durable la ville capitale Kinshasa en bois de feu et charbon de bois, contribuer à la sécurité alimentaire du bassin de la ville Capitale Kinshasa en produisant du manioc à travers des cultures intercalaires (système agroforestier). Parmi d’autres objectifs, il y’a aussi des emplois locaux par la mise en place des plantations agricoles et forestières et générer des revenus locaux. Le tout, dans le but de réduire la déforestation, la dégradation des forêts des galeries et lutter contre l’érosion et les feux de brousses. 

La délégation ira aussi à Bombo (350 000 ha.), un domaine de chasse et une réserve de faune faisant partie également du patrimoine de l’ICCN. 

« J’ai eu la chance de diriger ce site pendant 9 mois avant de devenir le DG de l’ICCN », se souvient Olivier Mushiete.

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