Docteur en Arts plastiques et Phénoménologie de l’Art1, fondateur de la plateforme Kalama-Les-Ateliers-Réunis, Directeur général de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa, Henri Kalama est invité de ACTUALITE.CD aujourd’hui dans le cadre de la série « restitution ou reconstitution » que le desk culture a lancé dans le cadre du processus enclenché en Belgique et en RDC. Dans ce épisode de notre podcast, il revient sur l’attitude des autorités belges, mais aussi des urgences côté congolais.
« Reconnaître qu’il y a des pièces partant d’une certaine période, des pièces dont l’origine était floue et quand on sait que la RDC était une colonie de la Belgique et que c’était des pièces congolaises. Elles étaient essentiellement des pièces extorquées. La Belgique reconnaît que des pièces qui ne doivent pas l’objet des discussions, elles appartiennent à la RDC. C’est vrai que certaines doivent faire l’objet d’enquêtes. Déjà le fait de le reconnaître est un discours très courageux », dit-il.
La prochaine étape, selon lui, c’est l’infrastructure: « Il faut se rassurer que le nouveau entrepôt qui doit contenir les œuvres qui sont ici réponde aux normes. Il faut prévoir des endroits pour des œuvres qui feront l’objet de la restitution, pour ne pas parler de la reconstitution du patrimoine. C’est un bon préliminaire ».
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Le pays doit se donner les moyens, ajoute t-il: « Nous sommes un grand pays, nous devons avoir beaucoup de musées, pourquoi pas un dans chaque province ».
Vous pouvez l’écouter ici.