Le Premier ministre Sama Lukonde Kyenge était à nouveau ce jeudi 18 novembre devant la représentation nationale pour répondre à leurs préoccupations soulevées lors de la présentation du projet de loi de finances 2022. Parmi ces préoccupations, il y avait celles liées au processus électoral.
A ce sujet, le chef du gouvernement fait d’emblée savoir que les délais constitutionnels seront respectés. Il note que dans le budget 2022, 500 milliards CDF ont été alignés pour permettre de couvrir les charges y relatives. Ce, outre les 200 milliards CDF mis de côté sur des prévisions initiales de 90 milliards pour l’exercice 2021.
« Nous attendons du bureau qui a été récemment installé (bureau de la CENI, ndlr) un plan concret qui nous permettra de démarrer les premières opérations électorales », a déclaré Sama Lukonde.
Il a aussi évoqué la question liée au recensement qui, selon lui, revêt une grande importance.
« Dans le même esprit, votre gouvernement a fait de la question du recensement une question cruciale au regard de l’importance qu’elle revêt. C’est ainsi que nous travaillons à la mutualisation des services pour nous permettre de démarrer les opérations de recensement qui nous permettront d’avoir des statistiques claires permettant de déployer notre plan de développement d’une part et d’autre part d’ôter les congolais d’une carte d’identité », a-t-il dit à cet effet.
Toutefois, le Premier ministre a précisé que « l’organisation des élections n’est en rien tenue par le résultat du recensement ».
Après ses réponses, les députés nationaux ont déclaré recevable ce projet de loi de finances 2022 évalué à 20 682,6 milliards de Francs congolais (CDF), soit 10 milliards USD dont les recettes doivent être mobilisées.
Japhet Toko