Contrôle parlementaire : les membres du gouvernement ne doivent pas crier à l’acharnement, « c’est ça notre rôle », rappelle Célestin Engelemba

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Assemblée nationale

A l’Assemblée nationale, le temps de « grâce est fini », a indiqué Christophe Mboso le 15 septembre dernier à la rentrée parlementaire. Le président de la chambre a signifié cela après que plusieurs députés ont dénoncé la confiscation de la parole et le manque de contrôle du gouvernement par les élus. Ainsi, prévient le député Célestin Engelemba, les membres du gouvernement ne doivent pas considérer le contrôle parlementaire comme un acharnement.

« Le contrôle parlementaire est constitutionnel, il était mieux de le rappeler encore en présence des membres du gouvernement comme le président l'a dit, ils doivent savoir que ça ne sera pas de l'acharnement lorsqu'il faudra convoquer un ministre pour venir s'expliquer sur son domaine qu'il gère. Nous, nous allons faire notre travail, c'est ça notre mission. Nous sommes à l'écoute des doléances de la population par exemple sur la question sur le RAM, nous allons convoquer le ministre concerné », a-t-il indiqué après ouverture de la session.

Les richesses du pays ne profitent pas aux congolais faute de sanction à l’endroit des gestionnaires.

« Nous avons beaucoup de potentialités dans le secteur minier mais aussi dans le domaine de la forêt. Nous ne bénéficions pas de ça, ce sont d'autres personnes qui en bénéficient, nous devons vraiment nous pencher sur cette question. Nous avons un faible budget de 4,5 milliards, c'est rien et pourtant il y a beaucoup d'argent dans les poches des individus, il nous faut revoir ça pour améliorer notre budget », a-t-il ajouté.

M. Mboso a indiqué que des invitations ont été envoyées à dix ministres à qui des initiatives parlementaires dont les questions écrites ont été envoyées afin qu'ils répondent aux préoccupations des députés.

À l'heure actuelle, les députés nationaux ont adopté au cours de la plénière de ce jeudi 16 septembre le projet de calendrier de la session parlementaire de septembre. Ce, un jour après la rentrée parlementaire. Le calendrier contient au total 64 matières, dont 22 nouvelles, 28 arriérées, 9 non législatives et 5 textes des lois sous examen au Sénat en seconde lecture. Le calendrier reste tout de même ouvert à d’autres matières.

Clément Muamba