RDC : Mboso insiste sur le parachèvement du processus d’entérinement des membres de la CENI rappelant que l’Assemblée nationale remplira son rôle

CENI
Bâtiment de la CENI/Ph. droits tiers

L’Assemblée nationale a ouvert ce mercredi la session parlementaire de septembre. La question liée au processus électoral était abordée par le Président de l'Assemblée nationale Christophe Mboso dans son discours d'ouverture. Le peu de temps qui reste avant d'arriver en 2023, souligne M. Mboso, devrait être un élément incitatif pour pousser la classe politique à parachever le processus de la mise en place de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le vote des lois liées au travail de cette institution.

« Sur le plan politique, l’attention de l’opinion reste actuellement focalisée sur le processus électoral ; essentiellement sur le choix des animateurs de cette institution d’appui à la démocratie, leur entérinement par l’Assemblée nationale ainsi que la poursuite des réformes dans ce domaine. A la clôture de cette session, peu de temps nous séparera de nouvelles élections attendues. La prise de conscience de cette réalité devrait nous inciter à parachever, au plus vite, le processus d’entérinement des membres de la Commission Electorale nationale indépendante et le vote des lois qui constituent des outils indispensables au travail de la centrale électorale. Il revient à chaque acteur à tous les niveaux, de jouer correctement son rôle afin que les élections se tiennent dans le délai constitutionnel. Je rappelle que l’Assemblée nationale remplira le sien, qui est d’entériner les membres de la CENI proposés par les différentes composantes conformément à la loi organique qui régit cette matière », a-t-il interpellé dans son discours.

Pour lui, procéder de la sorte permettra au pays d'éviter le glissement du calendrier électoral tant décrié dans l'environnement politique.

« C’est à ce prix que nous pourrons éviter à la nation le retard dans la tenue des prochaines élections et échapper aux attaques tendant à tenir les Institutions pour responsables d’un éventuel report des échéances électorales. Il vous souviendra que dans mon discours d’ouverture de la dernière session de mars, j’avais annoncé que l’Assemblée nationale accorderait la priorité aux lois en rapport avec les élections et la CENI. Actuellement, nous avons l’obligation d’élever cette priorité au rang d’une urgence », a-t-il ajouté.

Le processus de la mise en place de la commission électorale nationale indépendante est au point mort après les divisions observées au sein de la plateforme des confessions religieuses. Le groupe de six confessions religieuses tient à l'entérinement de ses procès verbaux déjà déposés au bureau de l'Assemblée nationale alors que l'Eglise catholique et l’Eglise protestante souhaitent reprendre le processus à zéro insistant sur la probité et l’intégrité des animateurs de la CENI.

Clément Muamba et Berith Yakitenge