Albert-Fabrice Puela, ministre des droits humains, s’est exprimé ce mardi au sujet de l’exclusion du système scolaire congolais des élèves filmés en pleins ébats sexuels à Kinshasa. Il condamnne « très sévèrement l'acte posé par les enfants (mineurs, de surcroît). Il fustige, cependant, tout autant « l'irresponsabilité de ces dirigeants scolaires qui, sous l'impulsion d'une émotion indigne de leurs âges, en nommant publiquement ces enfants (ils doivent en répondre) et en se donnant le culot de violer la convention internationale relative aux droits des enfants de 1989, ratifiée par la RDC, la constitution de la République et la loi portant protection de l'enfant ».
Ces élèves de l’école Saint-Georges, dans la commune de Kintambo, ont été identifiés et sont de la 5e année littéraire.
« Votre droit d'exclure définitivement de l'école les enfants fautifs (nous en convenons), ne vous donne pas celui de leur priver de leur droit à l'accès à l'éducation. C'est l'un des Droits fondamentaux de tout enfant. Que voulez-vous que ces enfants deviennent demain », s’interroge le ministre Puela qui rappelle l'article 3 de la convention précitée: Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu'elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale."
Albert-Fabriece Puela annonce une nouvelle déclaration officielle de son ministère dans ce dossier.