Suite aux révélations de l’IGF sur la mégestion dans les entreprises publiques: le cabinet de Félix Tshisekedi et celui de Sama Lukonde travaillent sur un cadre opérationnel d’exécution des sanctions 

ACTUALITE.CD

Félix Tshisekedi affirmait vendredi dernier qu’il avait été  saisi des conclusions définitives tirées des contrôles effectués suivant une procédure contradictoire et transmises aux responsables des structures contrôlées par l’Inspection Générale des Finances (IGF).

Dimanche, Kasongo Mwema Yamba-Yamba, porte-parole du Chef de l’Etat, a annoncé sur les antennes de la télévision nationale que le cabinet du président de la République tient à préciser que l’édiction desdites mesures se fera suivant un cadre opérationnel qui sera défini par le cabinet du Chef de l’Etat en concertation avec le cabinet du Premier ministre dans l’observance des dispositions réglementaires et légales en vigueur.

Le tout dans le souci d’éviter « tous malentendus dans l’exécution de cette instruction lors de la prise des mesures conservatoires et de parer à tous dérapages attentatoires aux acquis de l’Etat de droit, sur instruction de la haute hiérarchie ».

Dans le communiqué lu par Kasongo Mwema Yamba-Yamba, il est précisé que « tout ce qui précède relève de la volonté du Chef de l’Etat d’assurer une meilleure coordination dans la mise en oeuvre de cette instruction et de préserver la continuité des services publics et la paix sociale dans les entreprises et les établissements publics concernés ». 

Le président de la République évoquait au cours de la réunion du conseil des ministres notamment la perception par les gestionnaires des avantages exorbitants au mépris des dispositions légales et réglementaires. Dans les conclusions de l’IGF,  il y a aussi l’allocation à certaines catégories du personnel des avantages de toute nature au détriment d’autres catégories d’employés non-bénéficiaires. Parmi ces faits graves, il y a aussi le non-respect des normes sectorielles de gestion en matière d’affectation des moyens mobilisés et la mauvaise gouvernance caractérisée par l’importance des dépenses restées sans pièces justificatives. 

Ces rapports soulignent aussi la multiplication des marchés publics de gré à gré, mode de passation qui s’est imposé comme règle alors qu’il consiste en une exception.