RDC : la Banque Mondiale accorde 250 millions USD en faveur du Projet pour la Stabilisation de l’Est pour la Paix (STEP 3)

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Le Groupe de la Banque Mondiale a approuvé  une enveloppe de 250 millions de dollars en faveur du projet pour la stabilisation de l’Est de la RDC pour la Paix (STEP 3). Ce financement  va aider à améliorer l'accès aux moyens de subsistance et aux infrastructures socio-économiques dans les communautés vulnérables en RDC.

« Ce nouveau financement offre une occasion unique d’investir dans le capital humain  de manière intégrée, en englobant éducation, santé et protection sociale, pour garantir le bien-être des réfugiés et des communautés d'accueil. En complément de son modèle réussi de filets sociaux, le projet tirera parti de sa réputation, de son expérience et de ses ressources pour répondre aux besoins en infrastructures sociales dans les communautés vulnérables, en augmentant l'accès aux services de santé et d'éducation, et en renforçant le dialogue politique sur l'intégration des réfugiés dans les systèmes nationaux », a  expliqué Jean-Christophe Carret, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la République démocratique du Congo, le Burundi, l’Angola et Sao-Tomé-Et-Principe dans un communiqué dimanche 13 juin.

D'après le document, ce financement accordé par l'Association internationale de développement (IDA) pour STEP 3 apportera un soutien supplémentaire au gouvernement de la RDC pour faire face aux effets combinés de la crise du COVID-19 et d'un nouvel afflux de réfugiés. S'appuyant sur le guichet 19 de l’IDA pour les communautés d'accueil et les réfugiés (WHR), le projet sera élargi pour protéger le capital humain dans les communautés qui accueillent un grand nombre de réfugiés, se remettent de la crise Ebola de 2018-2020 et/ou reconstruisent le capital physique et humain après un conflit.

Dans l’immédiat, il s’agit de renforcer le projet dans le Nord Ubangui et de l'étendre au Sud Ubangui, deux provinces extrêmement pauvres où un grand nombre de réfugiés de la République centrafricaine (RCA) sont récemment arrivés.

Ces zones d'accueil des réfugiés voient également leurs vulnérabilités préexistantes aggravées par la crise du coronavirus 2019 (COVID-19).

Clément Muamba