Goma : le CICR explique son prochain projet d’adduction d’eau par le taux démographique élevé lié à l’afflux des populations des zones touchées par le conflit

Le Comité International de Croix Rouge (CICR) étudie avec ses partenaires, la possibilité de mener un nouveau projet d’adduction d’eau potable dans la ville de Goma en faveur de 300 000 personnes, principalement dans les quartiers situés dans l’ouest de la ville. Ce projet dont la date du début d’exécution n’est pas encore connue s’explique par la hausse du taux démographique à Goma.

« Goma, à cause notamment à l'insécurité et les conflits autour de la ville, a vu sa population augmenter en grand nombre, et par conséquent les infrastructures doivent être améliorées. L'intégralité du projet porte sur 4 ou 5 ans, cela étant au fur et à mesure que les besoins se feront sentir. Il est prévu que les travaux démarrent au plus tôt », a dit Roman Machover, chargé des projets du CICR au cours d’un atelier de deux jours en rapport avec ledit projet.

Du 26 au 27 janvier, CICR en partenariat avec le gouvernement provincial du Nord-Kivu, a organisé un atelier de réflexion et de restitution sur le système d’approvisionnement en eau potable dans les quartiers de l’ouest de la ville de Goma.

Pour l’Autorité de Régulation de l’Electricité qui a pris part à ces assises, les réflexions sur ce projet doivent se faire en phase avec la mise en place de l’ARE.

« Notre proposition était que, les réflexions qui doivent amener à gérer la concurrence dans la fourniture et la distribution d’eau à Goma, doivent se faire en phase avec la mise en place de l’autorité de régulation d’eau. Pour nous, il faut pousser pour que cette autorité de régulation soit en place, de sorte à sécuriser et à garantir les investissements qui seront mis en place. C’est la meilleure manière pour que les choses soient bien gérées », a dit Alain Djate, porte-parole de la directrice générale de l’autorité de régulation du secteur de l’électricité (ARE).

Les parties prenantes à ces assises ont recommandé entre autres, une bonne coordination des partenaires dans la mise en œuvre de ce projet, l’approfondissement des connaissances avant de pouvoir lancer le projet d’addiction d’eau dans la ville de Goma.

Thérèse Ntumba