Assassinat de Laurent Kabila: en 2019, la VSV dénonçait déjà « la politique visant à éliminer progressivement et à petit feu les condamnés »

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L’actualité en RDC reste dominée notamment par la mesure de grâce qui concerne notamment les condamnés dans l’affaire de l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila dont le Colonel Eddy Kapend. Cette nouvelle réjouit également les activistes des droits de l’homme qui ne comprenaient toujours pas comment ces personnes croupissaient encore en prison. C’est le cas de La Voix des Sans Voix pour les  Droits de l’Homme (VSV). 

En juillet 2019, l’ONG dénonçait « la politique visant à éliminer progressivement et à petit feu les condamnés précités alors que le procès assassinat Laurent Désiré Kabila demeure inachevé depuis lors et n’a jamais par conséquent, contribué à la manifestation de la vérité sur l’assassinat d’un Président en plein exercice de ses fonctions ».

La prise de parole publique de l’ONG était notamment motivée par la mort le 12 juillet 2019, à la Prison militaire d’Angenga (Mongala) du lieutenant John Bompengo alias « RDC », âgé de 54 ans, un des condamnés dans l’affaire assassinat à Kinshasa de Laurent Désiré Kabila.

La VSV a toujours dénoncé la libération de tous les condamnés dans l’affaire Laurent Désiré Kabila, « sinon la reprise sans délai dudit procès pour que tous les responsables dudit assassinat répondent effectivement de leurs actes. »