RDC : « où nous amène le pouvoir usurpé, deux ans après un le hold-up électoral sans précédent dans l’histoire du Continent ? », s’interroge Fayulu

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Martin Fayulu a adressé aux Congolais un message en cette fin d’année. Au sujet de la situation politique actuelle du pays, l’ancien candidat à la présidentielle de 2018 se demande où va le pays après le « hold-up électoral ».

« Un hold-up présenté de manière légère, par ceux qui tentent de falsifier l’histoire, comme étant “une passation pacifique du pouvoir”. Comme si les Congolais étaient incapables d’exercer leur souveraineté dans la paix. Alors que depuis l’adoption par référendum de notre Constitution en décembre 2005, scrutin après scrutin, notre peuple fait preuve d’une maturité exemplaire dans l’exercice démocratique, malgré la confiscation persistante de sa volonté souveraine. Nous ne pouvons plus tolérer ce mépris pour les Congolais », a-t-il dit.

Il tient la coalition FCC-CACH comme responsable de la « morbidité » de la RDC.

« C’est ici l'occasion pour moi de rappeler à chacune et chacun de vous que les membres du FCC-CACH sont les acteurs responsables de l’état morbide actuel du pays et tant que ceux-là même qui se sont caractérisés par les antivaleurs porteront la destinée de notre pays, il est illusoire de penser que le quotidien du Congolais pourra s’améliorer », dit Fayulu.

Martin Fayulu avait concouru en tant que candidat de la dynamique de l’opposition avant d’être désigné candidat commun de la Coalition Lamuka. Depuis, la plateforme électorale s’est muée en regroupement politique avec des résultats mitigés. Après le départ du duo Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe avant le scrutin, Freddy Matungulu et Mbusa Nyamwisi ont également pris congé de Lamuka. De leur côté, Moise Katumbi et Jean-Pierre Bemba se sont également démarqués de l’axe Muzito-Fayulu, optant d’abord pour une opposition dite républicaine avant de se rapprocher davantage de l’Union sacrée décrétée par Félix Tshisekedi.