Félix Tshisekedi met en garde les gouverneurs qui tenteront de mettre en danger, de suspendre ou d’interrompre la mise en oeuvre de l’Etat de droit

ACTUALITE.CD

Le discours d’ouverture de la 7e conférence des gouverneurs de province a été plus qu’une orientation. Félix Tshisekedi s’est adressé aux autorités provinciales sur un ton particulièrement ferme, comme ces dernières prises de parole. Il a insisté sur le fait que les gouverneurs doivent accompagner sa vision.

« Les institutions nationales à savoir : le président de la République, le parlement : Assemblée nationale et Sénat, ainsi que les cours et tribunaux, exercent exclusivement les missions et prérogatives en vue de l'unité du pays. Il n'y a pas de notion de décentralisation ou de régionalisation pour ses missions et prérogatives souveraines. Les provinces sont plutôt bénéficiaires que partenaires », a t-il dit. 

Et d’ajouter:

« À ce titre, est notamment interdite toute participation d'un gouverneur de province à toute entreprise susceptible de mettre en danger, de suspendre ou d'interrompre dans notre pays l'État de droit, son indépendance, sa souveraineté, son unité, son indivisibilité, son caractère social, démocratique et laïc notamment par la mise en place de ses propres forces de défense nationale ou de sûreté extérieure ».

Cette conférence des gouverneurs est une instance de concertation et d'harmonisation entre le pouvoir exécutif national et les Gouverneurs de province. Le constituant a institué la Conférence des Gouverneurs de province suite à la complexité des règles et mécanismes de fonctionnement entre le pouvoir central et la province d'une part et les provinces entre elles d'autre part. 

Cette conférence a pour mission d'émettre les avis et de formuler les suggestions concrètes sur la politique à mener et la législation à élaborer.