Déchéance du bureau Mabunda : “nous voulons que ce changement soit reflété dans tous les secteurs de la vie” (Raphaël Kibuka)

Raphael Kibuka. PH/Droits tiers.

Le député national Raphaël Kibuka se réjouit de la déchéance des membres du bureau de l’Assemblée nationale. Pour cet élu du Mouvement de Libération du Congo (MLC) à Kinshasa-Mont Amba, cette victoire qui prouve la majorité parlementaire de l’Union sacrée prônée par le président Félix-Antoine Tshisekedi doit apporter des réponses concrètes aux besoins du peuple congolais.

M. Kibuka appelle tous au travail pour effacer la marque du régime Kabila.

“Nous avons atteint l'objectif tant souhaité. Ils nous revient maintenant de nous mettre au travail parce que nous avons une nouvelle majorité. Cette majorité ne peut pas se limiter seulement ici, elle se veut celle du peuple. Nous voulons que ce changement soit reflété dans tous les secteurs de la vie. Nous qui sommes aujourd'hui la nouvelle majorité, nous serons jugés en 2023. Il est bien que nous devons nous réjouir mais il Nous devons nous mettre dès demain au travail comme le chef le disait Kisalu me banda. Ne faisons pas comme ceux qui ont fait 20 ans, nous devons imprégner une autre marque de travail. La Kabilie a disparu ce soir, Mabunda est partie, la Kabilie est partie”, a-t-il déclaré.

Cependant, il reste confiant quant aux élections du nouveau bureau.

“Nous sommes préparés et nous continuons à travailler. Nous garantissons que nous aurons un bureau composé de la majorité sortie de l'union sacrée”, a lâché Raphaël Kibuka.

En définitive, 484 députés sur 500 avaient pris part à cette plénière. Tous les ténors de l’ancienne mouvance présidentielle dont Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC, étaient présents à cette plénière cruciale dans le bras de fer entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi.

Finalement, Jeanine Mabunda et son bureau sont tombés, mais pour certains caciques du Front Commun pour le Congo, le vote de jeudi à l’Assemblée nationale n’est qu’un accident de parcours.

Seul , le sort du questeur adjoint du bureau Mabunda n'a pas été connu. Malade et hospitalisée de suite d'un AVC, la plénière a jugé, humaine de reporter son sort. Le président du bureau d'âge qui a proposé cette démarche a expliqué qu'il ne faut pas condamner quelqu'un sans qu'il n'ait assuré sa propre défense. La plénière souveraine a souscrit à cette démarche.

Berith Yakitenge