André Lite: “la situation des droits de l'homme en RDC n'est pas reluisante, nous devons continuer à batailler pour l'améliorer”

André Lite, ministre des droits humains

Le monde célèbre chaque 10 décembre la journée mondiale consacrée aux respect de droits de l'homme. Le ministre des droits humains André Lite en a profité pour rappeler aux congolais “l'importance de la sauvegarde des acquis de la 1ère alternance politique” au sommet de l'Etat après le cycle électoral de décembre 2018.

“En dépit du fait qu'il soit lié à la pandémie de covid-19, le thème de la Journée internationale de droits de l'homme JDDH cette année : "Reconstruire en mieux Défendons les Droits Humains", pour nous congolais, comme un rappel à la sauvegarde des acquis de la 1ère alternance démocratique afin de reconstruire en mieux notre pays, tout en luttant contre tous  les maux qui le rongent" a dit André Lite a ACTUALITE.CD

Et de poursuivre :

 “la situation des droits de l'homme n'est pas reluisante, c'est le moins qu'on puisse dire. Nous devons continuer à batailler pour l'améliorer à défaut de prétendre transformer le Congo en un paradis. C'est possible, on y travaille nuit et jour”.

Pendant ce temps, le climat politique n’est pas sain au pays. Des militants s’illustrent dans des bagarres rangées au palais du peuple où les membres du bureau de l’Assemblée nationale sont visés par des pétitions au moment où le président de la république a mis fin à la coalition FCC-CACH.

Aziz Abdoul Thioye, Directeur du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH), est revenu sur les violences enregistrées ces deux derniers jours au Palais du Peuple.

« Ce qui s’est passé avant-hier et hier, n’honore pas la démocratie, ni l’état de droit. Il est vrai que dans beaucoup de pays, dans les institutions parlementaires, nous assistons quelquefois à des empoignades », a-t-il dit au cours d’une conférence de presse organisée par la MONUSCO à Kinshasa ce mercredi.

L’agence onusienne a documenté 890 cas de violation des droits de l’homme entre janvier et octobre 2020 soit une augmentation de 14% par rapport à la même période en 2019. 40% Près de 40% de ces violations ont été commises par des agents de la PNC, précise le document.

Ivan Kasongo