RDC : Nadège Taty parmi les lauréates de la 11ème édition du Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne L’Oréal-UNESCO 

RDC : Nadège Taty parmi les lauréates de la 11ème édition du Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne L’Oréal-UNESCO . Photo. Droits Tiers

La Fondation L’Oréal a dévoilé le 23 novembre, en partenariat avec l’UNESCO, les vingt lauréates du 11ème Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science. Pour la première fois, des jeunes filles originaires du Congo Kinshasa et de Brazzaville figurent dans ce palmarès.

Environs 330 candidatures ont été reçues. Après sélection, le jury 2020, présidé par le Professeur Nelson Torto, Directeur Général de l’Académie africaine des Sciences, a opté pour ces 20 Jeunes Talents, issues de 16 pays. Il s’agit notamment des quinze doctorantes et cinq post-doctorantes dont les sujets de recherches se basent sur la médecine, la biologie, l’informatique, les maladies infectieuses, la lutte contre le changement climatique ou le renforcement de la sécurité alimentaire. Elles bénéficient ainsi d’un soutien financier, au travers de dotations de 10 000 € pour les doctorantes et de 15 000 € pour les post-doctorantes, afin de leur permettre de poursuivre et consolider leurs travaux de recherche.

Taty Makuntima Nadège, est doctorante en sciences de la terre et environnementales, diplômée de l’Université de Kinshasa. Ses études ont porté sur le diagnostique des vulnérabilités territoriales des épidémies et maladies infectieuses dans les pays à ressources limitées, cas de la République démocratique du Congo. Les modèles développés sur les épidémies de choléra, de la Maladie à virus Ebola et de la maladie à coronavirus.

Au Congo-Brazzaville, Dominique Fatima Voumbo Matoumona, post-doctorante en sciences de la santé fait également partie des lauréates. Elle dirige plusieurs projets de recherche sur le paludisme, notamment sur la résistance des parasites qui causent cette maladie (les plasmodium falciparum) aux traitements antipaludéens existants.

« Une recherche africaine menée par les Africain-e-s et pour l’Afrique est nécessaire pour relever les défis auxquels le continent et le monde font face. Le secteur de la recherche africain doit accélérer sa transformation en s’appuyant encore davantage sur le numérique et en permettant aux jeunes femmes qui le souhaitent de poursuivre des carrières scientifiques », a déclaré Alexandra Palt, Directrice Générale de la Fondation L’Oréal.

Pour rappel, depuis la création du programme régional Pour les Femmes et la Science Afrique subsaharienne en 2010, L’Oréal et l’UNESCO ont mis en lumière 159 femmes scientifiques exceptionnelles, dont 11 Lauréates du Prix international Pour les Femmes et la Science et 134 Jeunes talents, doctorantes et post-doctorantes.

Prisca Lokale