Haut-Katanga : la police note une baisse du nombre de cas de vol à main armée en l'espace de 7 mois

Illustration/Ph. ACTUALITE.CD

Le commissaire divisionnaire adjoint de la police nationale congolaise dans le Haut-Katanga a noté une baisse des cas de vol à main armée dans sa juridiction. Une courbe descendante de la criminalité qui, selon lui est passée de 499 cas en 2019 et 205 seulement de vol à main armée dans le Haut-Katanga. Il l’a dit ce lundi ce 12 octobre 2020 dans une conférence de presse.

Il a présenté les statistiques de la criminalité dans la province du Haut-Katanga depuis qu’il est à la tête de la province.

" (...) Infractions en 2019, 499 cas alors qu'en 7 mois pour 2020, 205 cas seulement sont signalés. L'on s'apercevra que la courbe de la grande criminalité est descendante. Et c'est ce qui fait que la confiance police-population reprend du poil de la bête, bien que des voleurs qui crient au voleur s'entêtent pour des raisons inavouées, à saper tous les efforts fournis par un argumentaire léger, discriminatoire, xénophobe, mensonger, calomnieux, diffamatoire, injurieux, et même attentatoire, non seulement à ma dignité et à mon honneur, mais aussi à celui d'une institution prestigieuse qu'est la police nationale congolaise" a dit le commissaire divisionnaire adjoint de la police dans le Haut-Katanga, ce lundi, lors d'une conférence de presse.

Le numéro un de la police dans le Haut-Katanga a expliqué que la police ne peut réussir qu'avec l'apport de la population.

"A cette population, je demande de faire totalement confiance en sa police déterminée à livrer une guerre sans merci à tous ceux qui perturbent sa quiétude et de ne pas écouter les prophètes de malheur. J'encourage la population à dénoncer tous les inciviques qui se cachent dans leurs milieux de vie à la police qui ne ménagera aucun effort pour arriver à bout de cette criminalité, nonobstant les difficultés de tous ordres auxquelles elle fait face" a t-il précisé à cette occasion à la presse.

L'association congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ) a initié une enquête sur l'insécurité qui se vit dans le Haut-Katanga. Maître Georges Kapiamba a expliqué, samedi dernier qu'il existe un dysfonctionnement au sein des services de sécurité, lequel dysfonctionnement est la cause principale de l'insécurité dans la ville de Lubumbashi.

José Mukendi