Réformes électorales : le G13 déplore le manque de contrôle de la CENI, « seul organisme de la République qui reçoit environ un milliard USD »

Dans le cadre des réformes électorale à opérer, le G13 propose de « clarifier les règles et principes d’audit de la CENI et fixer le reporting périodique ; créer un organe permanent de contrôle interne de la CENI. » Le G13 qui a officiellement publié ce lundi le rapport de ses consultations en faveur des réformes électorales, note que la centrale électorale n’est pas soumise au contrôle des moyens financiers mis à sa disposition.

« La CENI est le seul organisme de la République qui reçoit environ un milliard de dollars mais qui ne fait pas l'objet d'un contrôle sur ces finances et sur la manière dont elle est gérée ou elle accomplit sa mission opérationnelle.  Cela est de trop, c'est pourquoi nous voulons que les règles qui gouvernent la CENI soient révisées mais bien entendu sur cette question nous nous sommes appuyés sur la proposition qui était faite par l'honorable de Lutundula et qui a rencontré le souhait des uns et des autres. Et nous avons apporté des amendements sur cette proposition de loi et que nous attendons voir programmer au cours de cette session. », a indiqué le député Delly Sessanga, l’un des membres du G13.

Le député Christophe Lutundula avait déposé en août 2019 une proposition de loi portant modification de la loi organique de la CENI. Mais la proposition n’a jamais été programmée pour examen. Le G13 tient à ce qu’elle soit examinée. En plus, il exige aussi l’examen du rapport général de la CENI sur le le processus électoral passé déposé également il y a une année à l’Assemblée nationale. « Il est aussi souhaitable que le rapport de la CENI qui a été fait sur les élections soit entendu et que des recommandations soient formulées pour éclairer la voie qui va nous conduire aux prochaines élections et éviter les obstacles que nous avons rencontré par le passé. », a affirmé Sessanga.

Berith Yakitenge