La rédaction vous propose le condensé de ce qu’a été le discours d’ouverture de la session parlementaire du mois de septembre par Alexis Thambwe Mwamba, président du Sénat.
Dans son discours Thambwe Mwamba a noté la nécessité d’ouvrir un compte pour le financement des élections de 2023. Les différentes modalités de cette approche devra faire l’objet d’un suivi, a t-il dit en fonction des apports de chaque institution dans la préparation des élections.
"Je propose d’examiner en anticipation, la possibilité de créer un compte d’affectation spéciale sous le libellé « Élections » qui par le fait de ne pas être clôturé à la fin de chaque exercice permettra d’éviter toute recherche impréparée ou contribution incontrôlée aux élections de 2023. Les montants seraient déterminés en fonction des dernières prévisions du budget des élections prochaines tel qu’il apparait dans le rapport 2019 de la CENI".
Thambwe Mwamba a demandé au Gouvernement de déposer dès le début de la session le projet de loi de finances 2021. « Ce n’est pas un simple rituel parlementaire annuel », a t-il précisé.
Il est revenu sur la question de la caisse nationale de péréquation. Le compte de cette caisse n’a jamais été alimenté, dit-il. Il a présenté ses inquiétudes par rapport à cela et a exigé au gouvernement de s’assumer.
Le président du Sénat souhaite que la commission ECOFIN de se pencher sur les rétrocessions aux provinces.
Il a rappelé les violences qui ont marquées la session du mois de mars. Il a demandé au gouvernement de s’assumer. Le président du sénat a aussi rappelé que les lois ne peuvent être votées qu’au parlement.
Il a noté les ingérences récurrentes des puissances étrangères dans les affaires intérieures du Congo. Il a demandé au gouvernement de rappeler aux missions diplomatiques les prescrits des conventions internationales à cet effet.
Il est revenu sur les propos tribalistes sur les réseaux sociaux.
« Les réseaux sociaux ont donné le droit de parole à des légions d'imbéciles qui avant, ne parlaient qu'au bar et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite. Aujourd'hui, ils ont le même droit de parole qu'un prix Nobel », citant Umberto Eco.
Thambwe Mwamba a rappelé au gouvernement sa responsabilité dans la sécurisation de la partie Est du pays. Revenant sur les récents drames humanitaires, il a appelé à observer une minute de silence
Pour ce qui est de la sécurité, le président du Sénat a apporté son soutien au sommet de Goma. Il espère qu’il se tiendra finalement. Il pense qu’il participera à la recherche de la solution. « Je soutiens l’initiative du Chef de l’Etat », a-t-il dit.