Le Gouvernement s'apprête à lancer le 24 septembre prochain, le projet du Registre des Appareils Mobiles. Le RAM constituera la base de données de l’ensemble des téléphones actifs sur les réseaux mobiles congolais. Cette base de données intelligente a pour objectif, outre le blocage des téléphones volés, le retrait des réseaux de l’ensemble des téléphones issus de la contrefaçon.
Déjà présent dans de nombreux pays dans le monde, notamment en Afrique Subsaharienne, le RAM constitue d'après le ministère des PTNTIC, l’outil essentiel permettant la modernisation des télécommunications en République Démocratique du Congo.
Le RAM n’est qu’un élément du Plan National du Numérique, porté par le Chef de l’Etat, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et ouvre la voie à d’autres projets numériques s’inscrivant dans ce Plan, notamment dans les secteurs de l’e-gouvermement et de l’éducation.
"Il est regrettable de lire des attaques à l’encontre du RAM, au vu de ses avantages et bienfaits. Ceux qui critique reprennent celles avancées par les opérateurs de réseau mobile. Voyant d’un mauvais œil la transparence qu’apportera le RAM sur le secteur des télécommunications tout entier, les opérateurs n’ont aucun scrupule à mettre en cause un projet d’envergure au bénéfice de leurs intérêts propres", dénoncent des sources proches du dossier
Et d'ajouter : "Ceux-ci, tenant à leurs profits et privilèges parfois injustifiés, vont jusqu’à s’attaquer à la personne du Ministre des PT&NTIC, pour dévaloriser aux yeux du grand public un projet si important. Pourquoi blâmer l’Etat Congolais quand celui-ci veut éclaircir les zones d’ombre?. Réjouissons-nous de ce genre de projets, dont un des objectifs est d’assainir un secteur qui semble bien en avoir besoin…".
Le RAM regroupera l’ensemble des numéros IMEI des appareils mobiles connectés sur les réseaux de téléphonie mobile congolais. Le numéro IMEI, composé de 15 chiffres, constitue le numéro d’identité internationale d’un appareil mobile.
Chaque appareil mobile sera enregistré dans le RAM moyennant le paiement en six échéances d’un droit d’enregistrement IMEI annuel auprès de l’opérateur de télécommunications concerné, pour rémunération des prestations de l’ARPTC dans le cadre de la mise en place et de la maintenance du RAM.
La mise en place du RAM constitue d'après le ministère des PTNTIC, une avancée significative dans l’organisation du secteur des télécommunications et quant à la disponibilité des services des télécommunications fiables et accessibles pour tous les Congolais.