Le porte-parole du gouvernement, Jolino Makelele a salué mercredi 26 août les initiatives lancées par le G13 et le Centre d’Appui politologique Afrique–Caraïbes (CAPAC) de l'Université de Liège (Belgique) en faveur des réformes électorales au pays.
M. Makelele a indiqué que les conclusions de ces concertations seront transmises au parlement qui ouvrira la session en septembre prochain.
“Les démarches qui sont menées que ce soit par l'Université de Liège à travers le professeur Kabamba ou le groupe de 13 sont bienvenues. Nous sommes en démocratie et donc lorsque ces forums auront produit des effets, que ces derniers puissent être amenés au parlement en vue d'une discussion.”, a déclaré Jolino Makelele qui donnait le bilan de l’an 1 du gouvernement Ilunkamba.
La question des réformes électorales divisent la classe politique. Le FCC qui a boudé le forum initié par l'Université de Liège dit attendre les débats autour de ces questions dans le cadre institutionnel, au parlement où il est majoritaire.
Entre-temps, le G13 poursuit les consultations pour obtenir ces réformes. Ses membres sont arrivés mercredi soir à Lubumbashi où ils comptent rencontrer notamment Moise Katumbi et Kyungu wa Kumwanza.
Le G13 a déjà rencontré le président de la République Félix Tshisekedi, le bureau de la CENI, le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba, les opposants Jean Pierre Bemba, Martin Fayulu, Adolphe Muzito le Cardinal Fridolin Ambongo ou encore le président de l’ECC le Révérend André Bokondoa.
Ces personnalités sont à la recherche constante du consensus autour du processus électoral. Ils étaient à 13 à signer depuis le 11 juillet, une déclaration commune dans laquelle ils appellent à la tenue d’un forum strictement limité au processus électoral “en vue de baliser la voie à un processus transparent et apaisé à l’horizon 2023”. Paul Nsapu de la société civile a quitté le navire le 1er août pour postuler au bureau de la CENI.