RDC : “Dynamique pour la consolidation des acquis démocratiques”, la nouvelle structure née dans la sphère politique congolaise s’oppose à un éventuel dialogue “extra-institutionnel” 

Les membres de la Dynamique pour la consolidation des acquis démocratiques/Ph ACTUALITE.CD

Le paysage politique congolais connaît une nouvelle structure dénommée  "Dynamique pour la consolidation des acquis démocratiques". Elle se place comme une association de contrepoids dans l’évolution de la situation politique du pays qui est caractérisée actuellement par des discussions autour des réformes électorales. De ce fait, cette dynamique s’est opposée lundi à toute idée de dialogue partiel en-dehors des institutions et propose qu'une  réforme holistique soit organisée pour sortir le pays du cercle vicieux des dialogues qui, depuis l'indépendance n'ont joué qu'en défaveur des congolais.

" Déconseillons l'idée d'un énième dialogue extra-institutionnel et proposons la présente initiative à vocation citoyenne en vue de préserver les acquis démocratiques engrangées et les renforcer par des solutions substantielles partagées et bénéfiques à la République dans la durée", peut-on lire dans le manifeste de ce groupe.

Les signataires dudit  manifeste voient au pays une crise multiforme qui, estiment-ils, ne pourrait être résolue par une seule institution. Il faut cependant, poursuivent-ils, repenser l'État et ses bases conceptuelles.

" Nous estimons que la situation telle que décrite ci-haut ne peut être due qu'aux défaillance d'une seule institution tandis que toutes les autres seraient saines et efficaces. Ainsi donc, plus qu'un seul secteur de la vie de l'État, les différentes crises montrent clairement que c'est l'ensemble de l'État qu'il faut repenser, et s'inscrire dans la perspective réformatrice solidifiant davantage l'agencement et le fonctionnement des ses institutions. Nous proposons ainsi qu'il soit envisagé, dans une vision holistique, des réformes substantielles englobant plusieurs éléments et des manière de manière coordonnée et indépendante", pensent-ils.

Constituée de quelques personnalités dont le professeur Auguste Mampuya, les députés nationaux Modero Nsimba, André Tambwe Katambwe, Solange Masumbuku et Kabwe Banza, Jean-Jacques Bemba et des avocats, cette dynamique demande à la coalition majoritaire au parlement FCC-CACH d’entreprendre des réformes pour le salut de la nation. Les membres de cette association exigent à la coalition FCC-CACH d'établir un cadre permanent de concertation entre les plateformes politiques pour des discussions ouvertes sur toutes les options fondamentales de l'action institutionnelle en perspective.

Berith Yakitenge