RDC : Félix Tshisekedi nomme un nouvel inspecteur général des finances

Le bâtiment de l'IGF. photo droits tiers

Le président de la République Félix Tshisekedi a nommé Jules Alingete Key comme inspecteur général des finances, chef de service ainsi que Batubenga Pandamadi Victor comme Inspecteur Général des finances, chef de service Adjoint.

Les ordonnances présidentielles ont été lues sur les antennes de la télévision publique (RTNC dans la nuit du mardi au mercredi)

Les deux superflics des finances publiques sont appelés à surveiller étroitement la chaîne de dépense  publique, les régies financières, les services d’assiette, les entreprises de l’État ainsi les gouvernements provinciaux sur toute l’étendue de la république.

Jules Alingete Key est âgé de 57 ans, Licencié en sciences économiques de l’Université de Kinshasa en 1988. Il est inspecteur des finances depuis janvier 1989, Expert comptable agréé, spécialiste en fiscalité et expert en matière du climat des affaires.

Il a gravi tous les échelons de l’Inspection Générale des Finances (IGF) jusqu’à devenir inspecteur général en janvier 2010.

Il a été plusieurs fois en détachement dans plusieurs ministères. Avant d’être désigné par le chef de l’État, Jules Alingete Key était directeur de cabinet Adjoint au ministère de l’économie Nationale.

L’inspection générale des finances est le service supérieur de contrôle du gouvernement en matière des finances. Elle est chargé de contrôler les régies financières, les entreprises de l’État, les Administrations publiques, les comptables d’État, les gouvernements provinciaux et toutes les dépenses de l’État y compris la banque centrale.

Le Président de la République Félix Tshisekedi a renouvelé, lors de son message à l’occasion du 60ème anniversaire de la RDC, son engagement à lutter contre la corruption et l’impunité. Il indique que cette lutte constitue les éléments centraux de sa “stratégie”.  

Depuis son arrivée au pouvoir, Félix Tshisekedi a pris l’engagement de faire de la lutte contre la corruption et l’impunité son cheval de batail. Cependant, plusieurs cas de corruption et de détournement attendent toujours des sanctions. Les premiers jugements rendus par les tribunaux jusqu’à condamner son propre directeur de cabinet Vital Kamerhe à 20 ans de travaux forcés, est un premier pas.

Christine Tshibuyi