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PasseportGate: « le Congo n’est pas vendre » insiste pour qu’un « processus concret de manifestation d’intérêt soit lancé en fonction du background de différentes entreprises »
Femme
- Économie
- Mardi 16 juin 2020 - 17:01
Le contrat entre le gouvernement congolais et le Consortium des Sociétés du Groupe SEMLEX a pris fin le 11 juin 2020. Le ministre des affaires étrangères annonce les modalités du transfert des infrastructures, du savoir-faire et des données techniques se déroulera du 18 au 29 juin 2020.
La même source renseigne qu’à la fin du processus, un nouveau cahier de charge sera confectionné et un appel d’offre restreint sera lancé pour l’approvisionnement des consommables (livrets de passeports, formulaires et autres intrants) ainsi que la maintenance des infrastructures et la mise à niveau des techniciens locaux.
En réaction au communiqué de la Ministre des Affaires étrangères , le Campagne « Le Congo n’est pas à vendre » rappelle relève que les autorités congolaises ne parlent aucunement de la production ainsi que la vente des passeports durant la période transitoire.
« Nous insistons sur le fait que mettre fin à ce contrat est une bonne chose, mais le problème primordial à ce stade réside autour de la période des six mois pour choisir un prestataire. Notre crainte se situe au niveau de l’appel d’offre restreint. Aucune motivation n’a été avancée pour expliquer ce mode d’appel d’offres qui risquerait d’entacher à nouveau la transparence dans la passation des marchés », dit le CNPAV.
La campagne, qui regroupe plusieurs organisations, insiste sur la transparence du processus.
« D’expérience, nous savons que dans notre pays, souvent avec un appel d’offre on choisit 4 à 6 personnes et entre temps le vrai gagnant de l’appel est déjà connu par l’autorité contractante. Nous souhaitons à ce qu’un processus concret de manifestation d’intérêt soit lancé en fonction du background des différentes entreprises, ensuite il sera convenable d’établir une short list pour se mettre d’accord sur une proposition technique et financière sans le risque d qu’on puisse faire entrer Semlex par la grande porte », dit-elle en précisant qu’un processus transparent respectant les lois du pays est un préalable à la baisse considérable du prix du passeport.
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