RDC : Thambwe Mwamba dénonce les discours incendiaires des politiques qui risquent de mettre en mal les institutions 

Thambwe Mwamba

La session parlementaire de mars a été ouverte ce lundi 16 mars au Sénat. Dans son discours, le président de la chambre haute, Alexis Thambwe Mwamba est revenu sur les guéguerres au sein de la classe politique que pilote la coalition au pouvoir FCC-CACH.

Il a dénoncé les discours des hommes qui d’après lui, met en mal l’équilibre des institutions encore fragile.

« Puis-je rappeler avec insistance que l’élégance patriotique et la passation pacifique du pouvoir l’année dernière ont engendré un équilibre certain de fonctionnement des institutions mais un équilibre qui reste encore fragile et qui risque de s’effondrer en tout moment. La remise en question de cet équilibre actuel par certains opérateurs politiques retarde sans aucun doute la mise en place d’une politique économique et de développement. Et croyez-en à mon expérience, si ce type de discours allume un feu, il n’y en a pas beaucoup qui auraient de moyen de l’éteindre. Tout dérapage de la situation politique peut donner lieu à un chaos généralisé probablement souhaité par ceux qui veulent détruire l’équilibre national », a déclaré Thambwe Mwamba.

FCC et CACH ont traversé des moments de turbulences site aux déclarations de leurs membres. Joseph Kabila et Félix Tshisekedi se sont rencontré jeudi dernier pour apaiser le climat de tension. Les deux personnalités ont reconnu qu’il y avait de malaise au sein de la coalition et se sont décidés de travailler pour sa bonne marche.

Le président du Sénat « exhorte donc nos collègues politiques et responsables des différents groupes d’opinions au calme et à la sérénité pour le maintien de l’équilibre encore fragile dans notre pays. »

Pour lui, « la bonne marche des institutions est capitale et repose sur le respect du principe de séparation du pouvoir, gage de paix et fondement de développement. » Il invite donc « chaque institution à travailler dans les limites de ses prérogatives, ce qui actuellement n’est pas totalement le cas ».

Berith Yakitenge