Bureau de l’Assemblée nationale : « le pouvoir n'aime pas le vide, celui qui ne travaille pas, ça le concerne » (Balamage, 2ème vice-président)

ACTUALITE.CD

Le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, Boniface Balamage est formel quant en ce qui concerne l’exercice du pouvoir au bureau de la chambre basse du parlement : « celui qui ne travaille pas, c’est son problème ».

M. Balamage (FCC) répondait mercredi 4 mars à Bukavu à une question d’ACTUALITE.CD au sujet des allégations d’accaparement par lui, des prérogatives du premier vice-président, Jean Marc Kabund (CACH) au bureau de l’assemblée nationale.

« Vous savez le pouvoir n'aime pas le vide, vous comprenez ce que je vais dire, s'ils ne sont pas là (Mabunda et Kabund), qu'est-ce que vous voulez que je fasse ? Celui qui ne travaille pas ça le concerne, mais je ne m'occupe pas des responsabilités des autres. Ce ne sont même pas des responsabilités de Balamage, ce sont les charges, ce n'est pas facile de s'occuper de 500 députés et des problèmes de toutes les circonscriptions de 500 députés. Ce n’est pas facile mais je suis disponible vis-à-vis de mes collègues », a-t-il affirmé.

Le 2ème vice-président de l’assemblée nationale dit qu’il est « disponible » et qu’il « va au travail chaque jour ».

En effet, depuis les moments de turbulences constatées au sein de la coalition au pouvoir, les rumeurs avaient couru dans tous les sens faisant étant de l’attribution des tâches de M. Kabund à M. Balamage au sein du bureau de l’Assemblée nationale. C’était après une série des menaces de Kabund, au cours d’une matinée politique le 12 novembre 2019 suite aux manifestations des militants de l’UDPS révoltés par une vidéo qui montrait des jeunes arborant la bannière du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) qui brûlaient une effigie de Félix Tshisekedi, à Kolwezi (Lualaba). Les discussions entre le FCC et le CACH étaient même interrompues. « Je dois mon existence et ma survie politique au leader Maximo. Je parle à nos amis. Nous sommes dans cette coalition de bonne foi. Regardez l’Angola. Est-ce que le président honoraire est là-bas ? Nous sommes en coalition, mais je l’ai toujours dit que c’est un mariage entre un ange et un démon », avait notamment dit Kabund.

Justin Mwamba