RDC : Les nominations des mandataires publics ne concernent que dix entreprises animées par des intérimaires (Augustin Kabuya)

Augustin Kabuya, UDPS, entreprises publiques, FCC-CACH

Au cours de la matinée politique animée hier samedi 29 février au siège de l’UDPS, Augustin Kabuya, secrétaire général de ce parti a abordé la question de la nomination des mandataires au sein des entreprises publiques. Devant la base de son parti, il a tenu à apporter certaines précisions en sa qualité de négociateur pour le compte du Cap pour le changement (Cach) face au Front commun pour le Congo ( Fcc). Le secrétaire général de l’UDPS affirmé aux militants de son parti que le remplacement des mandataires ne concerne que les entreprises dont les animateurs sont des intérimaires. “ j'ai entendu dire que des listes circule sur les réseaux sociaux, je dis ceci au niveau du comité de suivi, il n'y a aucune disposition statutaire , c'est une décision prise entre le chef de l'État et l'autorité morale du fcc. (..) Au mois de novembre, on avait dit, étant donné qu'il y a les entreprises qui sont gérer par les intérimaires et qui ont dépasser le délai, on commence d'abord par changer ceux-là”.

À en croire Augustin Kabuya, il n’y a que dix entreprises dans cette situation. “C'est pourquoi on avait décidé de travailler que sur 10 entreprises, pour enlever les intérimaires, et pour le reste l'audit va définir qui a mal géré pour qu'il soit remplacé. (...) Quand on a fini les négociations, on a remis le dossier au Chef de l’Etat. C'est à lui de placer les animateurs”.

Augustin Kabuya a également démenti la rumeur selon laquelle seuls les politiques occuperont ce poste : “ on a pas dit que c'est sont seulement les politiques qui vont occuper les postes des mandataires. Même ceux de la société civile, car il y a des hommes compétent”.

Depuis plusieurs semaines, la coalition Fcc-Cach est en négociations à propos de la nomination des mandataires dans quelques entreprises du portefeuille de l'État, même si les ordonnances nommant les animateurs à la Société nationale de chemin de fer et a la Gecamines ne sont toujours pas appliquées.

Ivan Kasongo