Djugu : les auteurs des “crimes internationaux” ne seront pas pardonnés, prévient le ministre des droits humains

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Le ministre des droits humains, André Lite a prévenu mardi 21 janvier que les auteurs des violences qui ont occasionné, d’après l’ONU, la mort de 701 personnes, ne seront pas pardonnés.

« Les groupes armés en Ituri doivent souscrire tout simplement au processus de démobilisation. Ceux d'entre eux qui ne seront pas d'accord avec ce processus seront traités comme les hors la loi parce que dans un pays un groupe ne peut pas narguer toute la République. Nous n'allons pas supporter une sorte d’impunité car on ne peut pas chaque fois répéter les mêmes bêtises croyant qu'il y aura par la suite un pardon surtout pour les crimes qui sont réputés internationaux. Je pense qu'en la matière personne n'échappera », a déclaré André Lite à son arrivé à Bunia.

Le ministre des droits humains séjourne en Ituri pour accueillir la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet qui arrive au pays ce jeudi 23 janvier par Bunia.

Selon un rapport du bureau conjoint des Nations unies et des droits de l'homme (BNUDH), les tueries dans le territoire de Djugu (Ituri) « pourraient présenter des éléments constitutifs de crimes contre l’humanité » voire de « crime de génocide ».

Les violences éclatées en Ituri fin 2017 ont fait des centaines de morts parmi les civils, des villages entiers incendiés et plus de 300 000 déplacés.

Franck Asante, à Bunia