Les Forces Armées de la RDC (FARDC) ont annoncé avoir tué le 1er janvier 7 miliciens appartenant à CODECO, groupe armé actif dans le territoire de Djugu (Ituri), à qui est attribué les récentes violences. Les offensives de l’Armée ont été lancée notamment à Djogo, Penyi et Movaramu, localités situées dans la zone d’influence de CODECO, dans le but de sécuriser davantage la population pendant la période des festivités.
« Nous avons lancé des offensives contre ses ennemis de la paix. Jusqu’à présent nous vous annonçons la neutralisation de 7 éléments de Codeco et une arme récupérée par les vaillants militaires. Nous avons détruit aussi un des leurs lieux de culte dans le secteur de Walendu Tatsi », a dit à ACTUALITE.CD, Lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’Armée dans la région.
Il se montre optimiste en ce début d’année.
« Pour cette année en tout cas nous rassurons la population de Djugu que nous allons continuer avec les opérations militaires jusqu'à restaurer l'autorité de l'État dans ce territoire », a ajouté l'officier militaire.
Les violences à Djugu ont fait plusieurs centaines de morts en 2019 et ont causé des milliers de déplacés dans la région. Certains habitants ont même fui vers l’Ouganda voisin. La gestion de ce drame sécuritaire et humanitaire est rendue davantage difficile à cause de la crise politique qui secoue la province, le gouverneur Jean Baminisa étant en conflit permanent avec le bureau de l'Assemblée provinciale.
Franck Asante, à Bunia