Loi des finaces 2020 : Le vécu quotidien du peuple pourra changer tant soit peu avec ce budget ( Dpté Bandenonga)

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Le député Fabrice Bandenonga  a, après avoir voté pour la recevabilité du projet de loi des finances 2020, déclaré qu’un budget de 10 Milliards changera « tant soit peu » le vécu quotidien des congolais. 
 

Nuançant, l’élu de Dujugu dans l’Ituri pense que comparer  à l’international, ce budget est « minime ». Mais, pris dans le contexte congolais, il est « ambitieux ».

 

Il promet de sanctionner en cas de non-respect des directives par l’exécutant de ce budget.

 

« Il est vrai que, inscrit dans le cadre international, ce projet parait un  petit chiffre. Mais, inscrit dans notre propre contexte, c’est un projet ambitieux parce que le chiffre a doublé. Les députés ont apporté leurs amendements, leur réajustement à ce budget. Nous avons demandé au Premier ministre de prêter une attention particulière au problème de la sécurité touche le pays en général et l’Est en particulier, Djugu en Ituri chez moi. Il faut revoir à la hausse le budget de la sécurité. La gratuité de l’enseignement doit être effective, mais, nous avons émis le vœu de voir les choses évoluées de manière graduelle que de le faire brusquement. Nous lui avons demandé de revoir aussi le budget de l’agriculture ainsi que dans le secteur de la recherche scientifique (…) et donc, dans l’ensemble, le vécu quotidien du peuple pourra changer tant soit peu avec ce budget que nous venons de recevoir », a dit à Actualité.CD, le député Bandenonga.

 


l’élu a mis en garde le gouvernement quant à la non application de cette loi des finances , telle qu’elle sera promulguée par le président de la République.

 


« Naturellement, c’est le rôle du parlement. C’est à nous que revient la prérogative d’interpeler ou de sanctionner au besoin  l’exécutif au cas où il ne réalisait pas les tâches qui leurs sont reconnues par la constitution. Nous allons sanctionner », a -t-il averti.

 


Déjà approuvé par l’assemblée nationale, ce projet de loi des finances a été envoyé en commission avant d’être expédié au sénat.  Il se dégagera 12 jours dont 10 reviendront au Sénat et deux pour la tenue d’une possible commission mixte paritaire Assemblée nationale-Sénat. 

 


La présidente de l’assemblée nationale, Jeanine Mabunda a invité la commission économique et financière (ECOFIN) à élaborer un « calendrier strict » pour l’examen de ces matières. 

 

« Ce planning devra également tenir compte du délai de sept jours, fixé pour examen du projet de loi sur la reddition des comptes », a expliqué Mabunda.

 
 


Berith Yakitenge