Haut-Katanga : les anciens travailleurs de la Gécamines, SNCC, SODIMICO et SOGETEL réclament les décomptes finaux 

Manifestation des agents de la SNCC à Lubumbashi pour réclamer le paiement de 227 mois d'arriérés

Les anciens travailleurs de la société Générale des Carrières et de Mines (Gécamines), la Société nationale de chemin de fer (SNCC), SODIMOCO et SOGETEL ont réclamé, ce mercredi 20 novembre, la reprise du dialogue social avec leurs employeurs en vue d’obtenir leurs décomptes finaux. 

Ces pensionnés avaient déjà signifié leur démarche aux autorités provinciales par l'entremise de l'Institut de recherche en droits humains (IRDH).

« Nous sommes à la 5ème année depuis notre départ en pension. C'était une pension globale et a concerné 1315 agents. Il y a des manœuvres, des cadres et directeurs. Les décomptes pour les manœuvres payés selon leurs calculs, la modification de la convention collective de 2008 qui nous régissait, une nouvelle convention de 2016 a été rédigée en faveur de l'employeur. Et, nous, en tant que tels, nous ne reconnaissons pas cette nouvelle convention collective qui est à l'avantage de l'employeur », a dit Madame Manda, représentante de la délégation des  anciens travailleurs de la Gécamines en pension.

A la SNCC, les anciens travailleurs accusent l'employeur de ne pas respecter les textes régissant l'entreprise.

« Notre employeur ne respecte pas les textes. Nous avons été signifiés légalement depuis 2013 de notre pension, et on devait nous payer également nos décomptes ainsi que nos arriérés cumulés. Puisqu’on n’a pas payé les décomptes, nous demeurons agents et les indemnités d'attente devaient nous être remises », a précisé la délégation de la SNCC.

Ce collectif a rencontré, mardi, le vice-gouverneur du Haut-Katanga sous l'égide de Maître Hubert Tshiswaka Masoka de l’IRDH. Le dialogue social devrait être rouvert bientôt entre les parties et discuter sur les modalités de paiement des arriérés de salaire et des décomptes.

José Mukendi