RDC : l’ADPI, qui dépend de la présidence de la République, accuse les ONG internationales de vouloir retarder le projet Inga 3

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L’ADPI-RDC (Agence pour le développement et la Promotion du Projet Grand Inga) accuse les ONG internationales et les différents bailleurs traditionnels, sans les citer, de vouloir contrôler et retarder le projet Inga III. L’organe qui dépend de la présidence de la République réagissait à un rapport publié, lundi, par Resources Matters et Groupe de Recherche sur le Congo. 

Les deux organisations avaient recommandé à Félix Tshisekedi de rouvrir la gestion d’Inga III à la participation de la société civile et aux institutions régulières du pays. Elles avaient suggéré également à nouveau recourir à des experts qualifiés et attendre les résultats de différentes études d’impact, y compris des contre-expertises directement commanditées par le gouvernement, pour juger si le projet est approprié pour le pays et sa population.

« Ce projet est avant tout une affaire des politiques nationales et régionales et non des ONG et des bailleurs traditionnels qui cherchent à le contrôler et à le retarder. Les réactions récoltées ne sont que les signes de bon état d’avancement du projet qui attire les uns et les autres à le voir s’exécuter ou disparaître. Mais la volonté politique des Congolais et de l’Afrique est forte et Inga va bientôt démarrer », écrit dans un communiqué Jacques Musombo, directeur administratif et financier de l’ADPI.

L’ADPI précise sur les aspects commerciaux que 3 000 MW sont prévus pour la Société Nationale d’Electricité 5SNEL), la même puissance et capacité pour les sociétés minières et 5000 MW pour la République Sud-Africaine, conformément au traité signé entre les deux pays, en 2013.

« Les deux consortium sont en libre discussion pour la mise en œuvre de l'accord de développement exclusif. Ces discussions se poursuivent. En outre, d'autres étapes sont en cours de préparation notamment les dialogues avec les populations impactées, la préparation des concessions, la création de la société du projet, le modèle financier final, la pose de la première pierre, la prise en compte des politiques étatique, etc. », ajoute l’ ADPI.

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