Le député provincial de l'UDPS Peter Kazadi dénonce les nominations qu'opère le secrétaire général ai de l'UDPS, Augustin Kabuya, au sein du parti alors que, selon lui, cette tâche devrait être conduite par le directoire du parti.
« Un intérimaire ne peut pas nommer. Kabund a nommé Kabuya en violation des statuts. Kabuya, à son tour, ne peut pas nommer une nouvelle équipe de l'exécutif », dit-il, avant d’ajouter : « L'article 26 de nos statuts dispose qu'en cas d'empêchement définitif du président du parti, un directoire composé du secrétaire général, du président de la convention démocratique et celui de la commission électorale permanente, dirigent le parti ».
Fin avril, constatant que Félix Tshisekedi, président du parti, élu pour 5 ans au congrès extraordinaire de mars 2018, est constitutionnellement mis en disponibilité pour cause d’incompatibilité des fonctions, la Convention démocratique du parti (CDP) avait mis en place une présidence à trois, citant l’article 26 des statuts de l'UDPS. Ainsi, Félix Tshisekedi était élevé au rang de Haute autorité politique de référence du parti, avec droit de regard consultatif sur les directives du nouveau directoire.
Victor Wakenda, président de la CDP, et Jacquemain Shabani, président de la Commission électorale permanente (CEP), avaient tenté en vain de convaincre Jean-Marc Kabund, qui s'opposait à cette présidence à trois. Finalement, Kabuya a été confirmé secrétaire général ad intérim et Kabund, président ad intérim du parti
Ivan kasongo