Le CLC insiste : « cette croisade ne s’arrêtera pas que tant que la RDC demeurera le paradis de la corruption »

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Le Comité Laïc de Coordination (CLC) a marché, ce lundi 21 octobre, à Kinshasa, d’une manière décentralisée. Les douze points de rassemblement identifiés ont eu des parcours et des points de chute différents. Le groupe, dirigé par Isidore Ndaywel è Nziem, est parti de la Paroisse Saint Joseph et est passé par la Paroisse Saint Vincent de Paul pour chuter à la place Victoire où un mémorandum a été lu par Hervé Diakiese du mouvement Le Congolais debout.

« Nous avons marché pour dire que le Congo est un bien à nous tous. Il n’est pas la propriété privée d’un groupe de privilégiés qui auraient tous les droits de s’accaparer et de jouir impunément de toutes les richesses du pays (…) », disent les laïcs dans le mémo en précisant que « cette croisade ne s’arrêtera pas que tant que la RDC demeurera le paradis de la corruption, de l’impunité et de l’injustice ».

Pour eux, cette marche était également une occasion de rappeler la raison qui avait mobilisé les Congolais le jour du vote :

« Si nous avons été massivement aux urnes, c’était pour obtenir le changement dans la gouvernance (…). Nous sommes entrés en croisade ce jour contre la corruption et l’impunité parce que ces deux fléaux ne cessent de détruire notre société ».

Dans leur mémo, ils ont exigé la restitution de 15 millions de dollars américains, les sanctions contre les personnes impliquées ainsi que la dissolution du comité de suivi des prix des produits pétroliers « devenu un mécanisme néfaste de détournement de l’argent de l’Etat ».

Revenant sur le contentieux électoral, ils ont également demandé la démission de neuf juges de la Cour constitutionnelle « qui ont banalisé les résultats électoraux ».

Ivan Kasongo