Les commissaires provinciaux doivent dores et déjà arrêter de travailler au sein des différents gouvernements provinciaux. Ceci devra éviter les accrochages entre les provinces et le ministère de l'intérieur, ce ,en attendant harmonisation de vues, a indiqué jeufi 26 septembre Gabriel Banza Malale, Professeur de droit constitutionnel à l'université de lubumbashi (UNILU).
" S'il y a un problème éventuel, il faut d'abord suspendre tous les commissaires, et envisager d'harmoniser les vues avec les hautes instances. Puisque CACH ( Cap pour le changement) n'étant pas bien représenté dans les gouvernements provinciaux, n'est ce pas là un appétit pour le Vice - premier ministre de l'intérieur d'ouvrir la piste pour que l'on procède à de remaniements ? Ce sont des choses qu'il faut négocier, et chercher l'équilibre pour que la paix règne " , a dit le constitutionnaliste ai cours d'une conférence de presse.
Pour lui, les commissariats provinciaux sont des structures informelles qui ne sont pas redevables devant les parlements provinciaux, et ne devraient même pas faire l'objet de l'intérêt de la tutelle de l'intérieur.
"Ce sont des structures informelles qui sont sensées ne pas exister , par rapport à l'acte de responsabilité de chaque commissaire. Le vice premier ministre et ministre de l'intérieur ne pouvait pas faire un communiqué consistant à tuer une structure qui n'existe pas. ces commissaires étant considérés comme personnel d'appoint pour renforcer la capacité de chaque ministère ",poursuit le constitutionnaliste.
Le vice premier ministre et ministre de l'intérieur , Gilbert Kankonde, a récemment instruit les différents gouverneurs de respecter la constitution de la République, en ces dispositions portant le nombre de ministres provinciaux ne devant pas dépasser dix, et procéder à la suppression des postes commissaires.
José Mukendi