Justicia Asbl appelle le chef de l’Etat à s'impliquer personnellement pour rendre justice aux nombreuses victimes des violations des droits de l'homme sous le régime de son prédécesseur Joseph Kabila Kabange.
Dans un communiqué ce vendredi 20 septembre, l’Asbl Justicia demande au président de la République de ne pas s’auto satisfaire de quelques réalisations déjà accomplies et l’encourage à poursuivre cette lancée en facilitant la justice aux personnes dont les droits ont été violés par le passé.
« Tout en saluant les efforts fournis sur la normalisation des relations avec les puissances extérieures, la libération des prisonniers politiques et le retour en homme libre de certains opposants contraints à l’exile par le régime de son prédécesseur, JUSTICIA Asbl encourage le Chef de l’Etat ainsi que tout son gouvernement à persévérer sur cette lancée en redorant l’image ternie de la justice congolaise, en facilitant l’accès à la justice aux nombreuses victimes des violations graves perpétrées pendant le régime du Président Honoraire Joseph KABILA comme l’assassinat de Franck NGIKE, de Floribert CHEBEYA et Fidèle BAZANA, KAPANGALA, Rossy MUKENDI, Luc NKULULA », dit le communiqué de l’Asbl.
Aussi, plaide-t-elle comme Human Rights Watch, à la mise à l'écart des officiers militaires et des renseignements ayant joué un rôle considérable dans la perpétration des violations des droits de l'homme et ayant fait l'objet des sanctions du conseil de sécurité des Nations-Unies, de l'union européenne et des USA.
Plusieurs organisations de défense des droits de l'homme n'ont cessé de réclamer la justice à propos des activistes décédés, et des sanctions contre les auteurs de ces actes. Human Rights Watch a appelé Félix Tshisekedi, Président de la RDC à mettre de côté des officiers militaires impliqués dans les violations de droits de l'homme.
José Mukendi