Le cabinet d'avocats et mandataires en mines et carrières Guy Loando M. & Associated a organisé un atelier scientifique ce mercredi 18 septembre à Kinshasa autour du thème : « l’accès aux activités minières et l’amélioration du climat des affaires en droit congolais ».
Au cours de cette activité, 6 panélistes ont pris la parole. Il s’agit notamment des maîtres Patrick Bondonga et Ivon Tshibamba et le Directeur Général du Cadastre Minier (CAMI), Jean-Félix Mupande.
Pour le sénateur Guy Loando, Directeur Général du cabinet d'avocats et mandataires en mines et carrières Guy Loando M. & Associated, cet atelier était une occasion d’informer et former la population sur l’industrie minière et son apport dans l’économie du pays.
Selon lui, depuis les années 1910 jusqu’en 2018, il y a eu beaucoup d’améliorations dans le secteur minier. Il considère le nouveau code minier comme une avancée très significative qu’il faut encadrer et orienter vers le développement de la RDC.
« Nous avons organisé ce séminaire pour former et informer, avoir la participation de toute la crème scientifique du pays pour voir dans quelle mesure on peut améliorer ce qui existe. C’était une porte ouverte pour informer les gens sur ce qui se passe dans l’industrie minière et c’est quoi la part du secteur minier dans le développement du pays (…) Bref, il y a beaucoup d’avancées dans le secteur minier. Le code minier 2018 est une amélioration très sensible qui doit être encadré et orienté dans le sens du développement du pays », a-t-il dit.
Face aux menaces des investisseurs miniers auxquels le gouvernement congolais fait face, Guy Loado propose un dialogue entre les parties prenantes du secteur minier car le droit est évolutif afin de trouver des solutions.
« S’il y a des personnes qui pensent qu’il y a des choses à améliorer selon le nouveau code minier, il faut passer par le dialogue qui est le moyen efficace et permanent pour régler le problème dans notre pays. Le droit est évolutif, donc on ne doit pas s’étonner de voir dans 2 ou 5 ans que la même loi puisse être modifiée. Quand une loi est votée, il y a son exposé de motif. Si le législateur remarque qu’il y a de nouveaux défis à relever, on doit changer la loi », a ajouté Guy Loando.
A la fin, un certificat a été remis à tous les participants pour attester et encourager leur participation à cet atelier. Le cabinet d'avocats et mandataires en mines et carrières Guy Loando M. & Associated organisera le prochain atelier sur la fiscalité.
Le secteur minier bien qu’un domaine d’investissement à très haut risque reste l’un des piliers de l’économie de la République Démocratique du Congo (RDC). 18% du budget national provient des industries minières et 11% d’emplois sont liés à ces activités.
Auguy Mudiayi