Conformément à son calendrier annuel de 2019, la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) organise, du 5 au 11 septembre, les matchs internationaux officiels pour certaines nations et amicaux pour d’autres. Les Léopards, qui n’ont plus manqué l’occasion de se tester durant les dates FIFA depuis 2015, ne joueront pas au cours des amicaux de septembre prochain. Une absence sur scène qui pourrait vraisemblablement se justifier par la triple casquette du nouveau sélectionneur, Christian Nsengi-Biembe.
Nommé à « titre intérimaire » début août après le départ de Jean Florent Ibenge Ikwange à la tête des Léopards, Christian Nsengi-Biembe Sese Seko, alors directeur technique national, s’est vu également confier la charge de conduire la sélection locale (A’), orpheline depuis 2 ans à la suite l’éviction de Mwinyi Zahera. Vu que les Léopards locaux joueront le match aller des éliminatoires du 6ème Championnat d’Afrique des Nations (CHAN-Cameroun 2020), le week-end du 20, 21 et 22 septembre, contre la Centrafrique, à Bangui, avec une sélection à réformer puisque les cadres, pour la plupart, n’évoluant plus au pays, Nsengi Biembe a l’obligation, lui qui vivait en Belgique, de faire des supervisions pour concocter sa liste et débuter les entraînements. Il était plus que probant qu’il soit indisponible pour capitaliser la période au profit de ce travail pour ne pas impacter les résultats des doubles vainqueurs du CHAN, qui veulent renouer avec la participation après le raté de l’édition 2018.
Après avoir glané la médaille de bronze en 2015, la RDC s’était habituée à se confronter avec d’autres sélections. Entre 2015 et mi-2019, les Léopards se sont produits sur différentes pelouses africaines, européennes et asiatiques. En mars 2015, les fauves congolais, lors de stage de Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, avaient affronté en aller-retour l’Irak (1-2, 0-1). Trois mois après, ils se mesuraient aux Lions Indomptables du Cameroun, à Mons en Belgique (1-1). En octobre de la même année, cette fois-ci à Visé, toujours en Belgique, le onze national congolais croisaient le Nigeria (2-0), ensuite le Gabon (2-1). Au cours de l’année 2016, les Léopards avaient défié à Côme, en Italie, l’Ukraine (1-1) avant d'en découdre avec avec le Kenya, à Kinshasa (0-1). Encore le Kenya pour le premier amical de 2017, en mars à Nairobi (1-2) puis le Botswana (2-0), en juin à Rabat, au Maroc. En mars 2018, à Dar es-Salaam, contre la Tanzanie (0-2) enfin, fin mai à Port Harcourt, au Nigeria, les fauves congolais avaient obtenu un score de parité (1-1).
Outre la solidification du groupe, tous ces multiples stages permettent, entre autres, au sélectionneur de rassembler les joueurs avec, de temps en temps, quelques nouvelles têtes, de se faire une idée sur ses éléments, tester les nouveaux venus, créer la symbiose entre anciens et nouveaux, mettre en place sa vision du jeu, inculquer sa mentalité et préparer les échéances à venir. Un premier rendez-vous manqué pour l'ancien sélectionneur des U23 pour probablement à cause du cumul.
Fonseca Mansianga