António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, s’est rendu dans le territoire de Beni ce dimanche 1er septembre. Il s’est notamment étendu au micro d’ACTUALITE.CD sur l’avenir de la MONUSCO.
« Un jour, la Monusco fermera ses fortes. Pour le moment, il faut faire une révision stratégique, c’est ce qui est en train d’être fait, pour améliorer ce que la MONUSCO fait. C’est aussi pour la rendre plus utile aux yeux du peuple dans tous les domaines (sécurité et politique) », a t-il déclaré.
Il a également plaidé pour la prolongation du mandat de la MONUSCO en intégrant de nouveaux ajustements.
« Mêmes les congolais qui sont critiques reconnaissent que sans la présence de la MONUSCO ici on serait dans une situation plus difficile », a t-il ajouté.
Avec plus d’un milliard de dollars américains par an et environ 16 000 hommes en RDC, la MONUSCO est l’une des plus importantes missions de maintien de la paix dans le monde.
Un rapport rendu public, ce mercredi 14 août, par Human Rights Watch et le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) fait état de 1900 personnes tuées et 3300 d’autres enlevées par les groupes armés en deux, soit entre juin 2017 et juin 2019, dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Le rapport présente la région de Beni comme « épicentre » des violences, en raison de l’activisme ADF. Au moins 31% des meurtres des civils ont été perpétrés à Beni pendant la période sous examen.
Yassin Kombi, à Mangina