Opération Sokola 1 à Beni : La Monusco espère de « bonnes relations » avec le nouveau commandant pour « finir la menace ADF »

Photo ACTUALITE.CD.

Omar Aboud, chef de bureau de la Monusco pour Beni et Lubero était présent ce jeudi 29 août 2019 à la cérémonie de prise d’arme du nouveau commandant de l’opération Sokola 1, le général de brigade Nduru Jacques, qui remplace le général-major Marcel Mbangu Mashita.

Le fonctionnaire l’ONU a salué le travail abattu par l’ancien commandement de l’opération. Il a émis l’espoir d’avoir de « bonnes relations » entre les forces armés de la RDC et la Monusco afin d’en finir avec les rebelles d’Allied democratic forces (ADF) dans la région de Beni.

« Nous venons d’assister à une cérémonie qui est très importante pour nous et nous sommes très heureux d’être ici. Comme vous le savez, les FARDC sont nos partenaires principaux dans la lutte contre l’insécurité qui sévit dans cette zone depuis longtemps. Je tiens à remercier le général Mbangu qui quitte le commandement Sokola 1 pour le partenariat avec la MONUSCO et son engagement contre les ADF et l’insécurité dans le Grand Nord. En même temps, il est très important pour nous d’être ici pour accueillir le nouveau commandant. Les FARDC sont nos principaux partenaires ici et nous espérons avoir les bonnes relations avec le nouveau commandant pour continuer à travailler ensemble et en finir avec la menace ADF et sécuriser la région de Beni. », a déclaré Omar Aboud, chef de bureau de la Monusco pour Beni et Lubero.

C’est le général-major Sikabwe Fall, commandant de la troisième zone de défense qui a supervisé la passation de l’étendard en présence du lieutenant-général Célestin Mbala, chef d’Etat-major général des FARDC.

Le général de brigade Nduru Jacques a remplacé le général-major Mbangu Mashita Marcel qui a passé 4 ans à la tête de l’opération, Sokola 1. Le général Nduru sera secondé par le Général de brigade Chirimwami Nkuba Peter. C’est le quantième commandement successivement après le général Lucien Bahuma, le général Muhindo Akili et le général Marcel Mbangu.

Un rapport rendu public le 14 août dernier par Human Rights Watch et le Groupe d’étude sur le Congo présente la région de Beni comme « épicentre » des violences, en raison de l’activisme des combattants ADF. Selon le document, 31% de 1900 personnes tuées entre juin 2017 et juin 2019, dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu ont été perpétrés dans la région de Beni.

Yassin Kombi