A l’ouverture de la table-ronde sur l’éducation de base ce jeudi 22 août 2019 à Kinshasa, plusieurs syndicats et acteurs du secteur se sont montrés optimistes quant à l’effectivité de la gratuité de l’enseignement primaire dès la rentrée scolaire prochaine. Ils misent surtout sur la « volonté politique » de Félix Tshisekedi arrivé au pouvoir en janvier 2019.
« Il y a une volonté politique, bien sûr il y aura des discussions mais ce que nous voulons est qu’on puisse mettre des moyens financiers et des matériels didactiques mais surtout mettre des enseignants dans des conditions acceptables », a affirmé Didier Bakeke, Coordonnateur national de l'association pour la promotion de l'enseignement technique et professionnel qui prend part à ces assises organisées au Fleuve Congo Hotel à Kinshasa.
Il a ajouté : « Il y a un taux élevé de déperdition scolaire, on compte plus de cinq millions d’enfants qui n’étudient pas à cause de la pauvreté qui rongent la plupart des familles dans notre pays. C’est pourquoi nous voulons qu’il ait effectivement cette gratuité. Il y a des enfants qui ne savent ni lire ni écrire à l’âge de 15 ans. »
Le ministre intérimaire de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel, Emery Okundji a annoncé mercredi que l’Etat a supprimé tous les frais de scolarisation des enfants dans les écoles primaires publiques. Les parents qui ont déjà donné des acomptes pour l’année prochaine doivent être remboursés.
Thérèse Ntumba