Les députés nationaux invalidés par la Cour constitutionnelle projettent une marche pacifique, ce vendredi 9 août. Ces 31 recalés par la haute cour qui se considèrent comme des « omis » de la liste définitive des 500 députés nationaux ont saisi, ce mercredi 7 août, le gouverneur de Kinshasa pour demander l’encadrement, par la police, de leur marche.
Ils prévoient de lire une pétition sans réponse adressée au président Félix Tshisekedi mais aussi, selon leur propos, prévenir les autorités d’éventuels troubles suite aux arrêts de la Cour constitutionnelle.
« Nous, 31 députés nationaux déclarés définitivement élus par la Cour constitutionnelle au moyen de ses arrêts de mai et juin 2019, vous informons par la présente de l’organisation d’une marche pacifique en date du 9 août courant, tendant à dénoncer la violation de la constitution dans les arrêts en superposition rendus par la chambre dite spéciale en dates de 3 et 4 juillet 2019. Le but de notre marche est de prévenir les autorités du pays et de la ville-province de Kinshasa d’éventuels troubles à l'ordre public qui proviendraient des personnes se prévalant des arrêts violant l’article 168 de la constitution et ce, en superposition aux arrêts antérieurs de la Cour constitutionnelle », peut-on lire dans la correspondance adressée à l’autorité urbaine.
La marche devra partir du boulevard du 30 Juin, à côté de l'immeuble de la Regideso, pour chuter au Palais de la nation en passant par l’immeuble du gouvernement, selon l’itinéraire indiqué par les organisateurs. Sur la liste se trouve ceux de l’opposition mais aussi de la majorité.
Fonseca Mansianga